Au Nigeria, les ports de Lagos Apapa et de Tin Can restent en congestion. Des changements de services ont été mis en place par les opérateurs conteneurisés pour détourner ces escales.
En 2018, en raison de la congestion de Lagos, au Nigeria, CMA CGM et Maersk ont fait détourner leur service FEW2 de l'île de Tin Can. Ce port a été desservi via Pointe-Noire, au Congo, à quelque 1.500 km au sud du pays.
Les deux armateurs ont également retiré Lagos Apapa de leur service Midas/Mesawa en sortie du Moyen-Orient-Inde. Une connexion remplacée également via Pointe-Noire. Selon Dynamar, des changements de service toujours en vigueur en 2020.
Au troisième trimestre 2019, MSC avait ajouté un navire supplémentaire au service Méditerranée-Canaries-Afrique de l'Ouest, en raison de la congestion persistante du port de Lagos. Début 2020, Hapag-Lloyd a indiqué que les temps d'attente s'élevaient de vingt-cinq à trente jours dans ce port et de dix à vingt jours à Tin Can.
Arkas, CMA CGM et Hapag-Lloyd ont du coup placé deux navires supplémentaires sur leur service commun WAS/Europe-Afrique2/MWX, explique-t-on.
La marchandise destinée à ce port nigérian a été débarquée à Tin Can et remorquée par barge vers le terminal intérieur KCT de Bolloré à Lagos.
Selon Dynamar, la situation ne s'est pas arrangée cette année. En juin, les navires attendaient jusqu'à cinquante jours avant d'embarquer à Lagos, et à Tin Can. En outre, un millier de camions à l'export étaient bloqués sur les routes d'accès au port.
Ultimatum de trente jours à APMT
La Nigerian Ports Authority (NPA), l'autorité portuaire du Nigeria, a montré du doigt APMT, l'opérateur du terminal d'Apapa. Elle l'a même menacé de lui supprimer la concession.
Elle lui a dressé un ultimatum de trente jours visant à lui demander de mettre en place les moyens visant à améliorer les problèmes de congestion portuaire sur les bassins et d'embouteillages sur les quais.
L'opérateur a rétorqué que la croissance organique du fret et la proximité géographique avec le Bénin était un double facteur ayant joué en faveur de Lagos, au lieu de Cotonou. En octobre 2019, les volumes de fret avaient déjà connu une croissance annuelle de 50 %.
Le manque de capacité de stockage en matière de conteneur n'est pas dû à un problème de congestion, souligne-t-on. En 2018, les services déployés alors par NPA, aux côtés duquel se trouvaient les clients Maersk Line et Cosco, étaient différents.
Les deux armateurs ont également retiré Lagos Apapa de leur service Midas/Mesawa en sortie du Moyen-Orient-Inde. Une connexion remplacée également via Pointe-Noire. Selon Dynamar, des changements de service toujours en vigueur en 2020.
Au troisième trimestre 2019, MSC avait ajouté un navire supplémentaire au service Méditerranée-Canaries-Afrique de l'Ouest, en raison de la congestion persistante du port de Lagos. Début 2020, Hapag-Lloyd a indiqué que les temps d'attente s'élevaient de vingt-cinq à trente jours dans ce port et de dix à vingt jours à Tin Can.
Arkas, CMA CGM et Hapag-Lloyd ont du coup placé deux navires supplémentaires sur leur service commun WAS/Europe-Afrique2/MWX, explique-t-on.
La marchandise destinée à ce port nigérian a été débarquée à Tin Can et remorquée par barge vers le terminal intérieur KCT de Bolloré à Lagos.
Selon Dynamar, la situation ne s'est pas arrangée cette année. En juin, les navires attendaient jusqu'à cinquante jours avant d'embarquer à Lagos, et à Tin Can. En outre, un millier de camions à l'export étaient bloqués sur les routes d'accès au port.
Ultimatum de trente jours à APMT
La Nigerian Ports Authority (NPA), l'autorité portuaire du Nigeria, a montré du doigt APMT, l'opérateur du terminal d'Apapa. Elle l'a même menacé de lui supprimer la concession.
Elle lui a dressé un ultimatum de trente jours visant à lui demander de mettre en place les moyens visant à améliorer les problèmes de congestion portuaire sur les bassins et d'embouteillages sur les quais.
L'opérateur a rétorqué que la croissance organique du fret et la proximité géographique avec le Bénin était un double facteur ayant joué en faveur de Lagos, au lieu de Cotonou. En octobre 2019, les volumes de fret avaient déjà connu une croissance annuelle de 50 %.
Le manque de capacité de stockage en matière de conteneur n'est pas dû à un problème de congestion, souligne-t-on. En 2018, les services déployés alors par NPA, aux côtés duquel se trouvaient les clients Maersk Line et Cosco, étaient différents.
