
© Maersk Line
Depuis le Nouvel An chinois, les experts du secteur de la ligne régulière constatent l'essoufflement des volumes transportés. Le trafic global du premier trimestre a baissé de 1 % par rapport aux trois premiers mois de l'année 2014. Selon Drewry Shipping, la chute de l'euro avait engendré une amélioration de la situation au dernier trimestre de l'année dernière.
En avril, le trafic global a baissé de 8,6 % par rapport à avril 2014, a indiqué le consultant londonien qui précise que l'Islande, l'Irlande et la Hongrie sont les trois pays de l'Europe du Nord ayant importé davantage de marchandises en provenance d'Asie que les autre pays du Vieux Continent.
Toujours à l'import, parmi les pays phare de la zone euro, la France et l'Allemagne ont reculé de 7 %. En dehors de cette zone, le Royaume-Uni a achevé le même mois en baisse de 2 %.
La Russie a contribué à la baisse des importations
Le cabinet londonien attribue cette crise au plongeon des importations russes. Un marché fortement affaibli par la baisse du rouble et l'entrée en vigueur des sanctions commerciales imposées à la Russie qui se sont traduites par une chute de la consommation des ménages dans le pays. Au cours des trois premiers mois de l'année, les importations asiatiques ont diminué d'un tiers, passant en un an de 156.500 EVP à 150.050 EVP.
Sur ce "trade", qui ne constitue toujours pas un des marchés-clés du secteur, les experts ont relevé une croissance des taux de fret mais celle-ci s'est avérée très faible au cours du premier trimestre.
En avril, le trafic global a baissé de 8,6 % par rapport à avril 2014, a indiqué le consultant londonien qui précise que l'Islande, l'Irlande et la Hongrie sont les trois pays de l'Europe du Nord ayant importé davantage de marchandises en provenance d'Asie que les autre pays du Vieux Continent.
Toujours à l'import, parmi les pays phare de la zone euro, la France et l'Allemagne ont reculé de 7 %. En dehors de cette zone, le Royaume-Uni a achevé le même mois en baisse de 2 %.
La Russie a contribué à la baisse des importations
Le cabinet londonien attribue cette crise au plongeon des importations russes. Un marché fortement affaibli par la baisse du rouble et l'entrée en vigueur des sanctions commerciales imposées à la Russie qui se sont traduites par une chute de la consommation des ménages dans le pays. Au cours des trois premiers mois de l'année, les importations asiatiques ont diminué d'un tiers, passant en un an de 156.500 EVP à 150.050 EVP.
Sur ce "trade", qui ne constitue toujours pas un des marchés-clés du secteur, les experts ont relevé une croissance des taux de fret mais celle-ci s'est avérée très faible au cours du premier trimestre.
"Remise en cause du stratagème du 'voyage annulé'"
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Les armateurs ont recours à un stratagème consistant à annuler un certain nombre de voyages. Un subterfuge qui, selon Drewry, devient monnaie courante en cas de baisse récurrente des taux. Maersk Line et MSC, les deux partenaires de l'alliance 2 M, sont en train de passer en revue la gamme de services qu'ils proposent au marché afin d'éviter ces pratiques qui occasionnent des problèmes du côté de la clientèle. Le cabinet de consultants londoniens explique que l'armateur danois, numéro un mondial dans le secteur de la ligne régulière conteneurisée, pourrait proposer dans l'avenir "une offre de service saisonnière".
À un mois de ce qui est considéré comme la "peak season" (juillet-août), les armateurs ont décidé de faire entrer en application dès le 1er juillet "une hausse située entre 1.800 et 2.600 dollars pour un conteneur de 40 pieds", soit la plus grosse augmentation générale des taux de fret (GRI) jamais vue sur ce marché.
Drewry reste toutefois persuadé que le succès d'une GRI passe par le taux de remplissage des navires. Le consultant reste convaincu que des "sacrifices s'imposeront" eu égard au phénomène de surcapacité dont continue de souffrir la ligne régulière de manière endémique.