Deux évolutions récentes expliquent l'annonce par le GPMNSN du lancement de l'autoroute de la mer Montoir-Vigo dès octobre prochain. Début mai tout d'abord, l'Agence exécutive pour l'innovation et les réseaux de la Commission européenne a déclaré le projet éligible au programme Marco Polo II. À ce titre, il pourra percevoir une subvention européenne de 3 millions d'euros. Dans la foulée, Acciona Trasmediterranea a autorisé le 13 juin le transfert des droits d'exploitation du service au nouveau concessionnaire Suardiaz Atlantica.
Lequel devrait être détenu à 99 % par l'armement espagnol Suardiaz, et à hauteur de 0,25 % chacune, par les autorités portuaires de Vigo, Nantes-Saint-Nazaire, Le Havre et Algésiras. Ce transfert devrait permettre à la France et à l'Espagne d'apporter leur soutien financier au projet sur la base de montants qui restent à préciser. Les deux pays ont soutenu la première autoroute de la mer entre Montoir et Gijón lancée en septembre 2010 à hauteur de 15 millions d'euros chacun, plus 4 millions d'euros environ versés par l'Europe au titre du programme Marco Polo.
Augmentation de la flotte et des fréquences
Plus ancienne ligne régulière du port de Nantes-Saint-Nazaire, la liaison entre Montoir et Vigo existe depuis 1974. Elle a été reprise début 2013 par Suardiaz qui a remporté l'appel d'offre lancé par Gefco, logisticien du groupe automobile PSA-Peugeot-Citroën. Aujourd'hui, l'armement espagnol propose deux rotations par semaine à l'aide du navire roulier "Suar Vigo" d'une capacité de 110 remorques et 250 voitures (1.400 VL si voitures seulement). Ses chargements actuels sont composés principalement de remorques routières opérées par Gefco et de voitures neuves (Picasso 2, Partner et Berlingo) fabriquées à l'usine PSA de Vigo.
Dans le cadre de la nouvelle autoroute de la mer, les aides publiques annoncées permettraient de positionner un second navire sur la liaison, et de renforcer sa fréquence qui passerait à trois rotations par semaine. Cette augmentation de capacité s'adresserait à tous les trafics en sus de ceux de Gefco et de PSA. "Comme c'est déjà le cas, la ligne permettra d'étendre les possibilités de transbordement à Vigo pour le fret roulant vers le bassin méditerranéen, l'Amérique du Sud, etc.", valorise le GPMNSN. À Montoir, la compagnie Suardiaz est représentée par la société Somaloir qui assure également ses opérations de manutention via sa filiale Manocéan/MSO.
Augmentation de la flotte et des fréquences
Plus ancienne ligne régulière du port de Nantes-Saint-Nazaire, la liaison entre Montoir et Vigo existe depuis 1974. Elle a été reprise début 2013 par Suardiaz qui a remporté l'appel d'offre lancé par Gefco, logisticien du groupe automobile PSA-Peugeot-Citroën. Aujourd'hui, l'armement espagnol propose deux rotations par semaine à l'aide du navire roulier "Suar Vigo" d'une capacité de 110 remorques et 250 voitures (1.400 VL si voitures seulement). Ses chargements actuels sont composés principalement de remorques routières opérées par Gefco et de voitures neuves (Picasso 2, Partner et Berlingo) fabriquées à l'usine PSA de Vigo.
Dans le cadre de la nouvelle autoroute de la mer, les aides publiques annoncées permettraient de positionner un second navire sur la liaison, et de renforcer sa fréquence qui passerait à trois rotations par semaine. Cette augmentation de capacité s'adresserait à tous les trafics en sus de ceux de Gefco et de PSA. "Comme c'est déjà le cas, la ligne permettra d'étendre les possibilités de transbordement à Vigo pour le fret roulant vers le bassin méditerranéen, l'Amérique du Sud, etc.", valorise le GPMNSN. À Montoir, la compagnie Suardiaz est représentée par la société Somaloir qui assure également ses opérations de manutention via sa filiale Manocéan/MSO.
Quid de l'autoroute de la mer Montoir-Gijón ?
D’ici septembre 2014, les subventions publiques versées à l’autoroute de la mer Montoir-Gijón sont censées s'arrêter. Depuis 2010, elle perçoit une aide de l’ordre de 34 millions d'euros financée par les États français et espagnol (15 millions d'euros chacun) et par l’Europe via le fonds Marco Polo (4 millions d'euros environ). Opérée par LD Lines via sa filiale GLDA, la ligne s'étend de nouveau vers l'Irlande avec une escale hebdomadaire à Rosslare. Avec le navire ropax "Norman Atlantic", cette extension, lancée début janvier 2014 puis suspendue fin février en raison de mauvaises conditions météo, relie Montoir à Rosslare en 21 heures environ.
D’ici septembre 2014, les subventions publiques versées à l’autoroute de la mer Montoir-Gijón sont censées s'arrêter. Depuis 2010, elle perçoit une aide de l’ordre de 34 millions d'euros financée par les États français et espagnol (15 millions d'euros chacun) et par l’Europe via le fonds Marco Polo (4 millions d'euros environ). Opérée par LD Lines via sa filiale GLDA, la ligne s'étend de nouveau vers l'Irlande avec une escale hebdomadaire à Rosslare. Avec le navire ropax "Norman Atlantic", cette extension, lancée début janvier 2014 puis suspendue fin février en raison de mauvaises conditions météo, relie Montoir à Rosslare en 21 heures environ.