Hasard des calendriers ou pas, au moment où le groupe Bolloré se désengage du continent africain avec la cession de Bolloré Africa Logistics, il conserve toutefois son intérêt pour les terminaux maritimes dans le reste du monde.
"Le nouveau port est adapté à la taille des navires qui naviguent dans la région, des unités de plus de 8.000 conteneurs", alors que l'ancien port ne pouvait pas les accueillir, a expliqué le directeur général de Bolloré Ports Olivier de Noray.
"Il était nécessaire pour que le Timor oriental soit relié aux principales lignes maritimes d'Asie". Les porte-conteneurs naviguant de Singapour à travers l'archipel indonésien vers l'Australie pourront faire désormais escale au Timor oriental, espère-t-il.
Un accord de partenariat public privé sur 30 ans
Le Timor oriental, proche de l'Australie et devenu indépendant de l'Indonésie en 2002, disposait d'un port dans la capitale Dili mais qui dont le tirant d'eau n'était pas suffisant pour accueillir de gros navires cellularisés.
Le projet dont la construction a duré quatre ans est réalisé dans le cadre d'un accord de partenariat public privé (PPP) sur 30 ans.
L'appel d'offre organisé par l'IFC, branche de la Banque mondiale, avait été remporté par le groupe français Bolloré Ports.
Le Timor oriental, dont les ressources sont issues principalement de l'exploitation pétrolière diminuent, devait contribuer à hauteur de 130 millions d'euros, et Bolloré de 150 millions pour la phase initiale du projet qui représente un investissement de 280 millions, selon le gouvernement local.
"Le nouveau port est adapté à la taille des navires qui naviguent dans la région, des unités de plus de 8.000 conteneurs", alors que l'ancien port ne pouvait pas les accueillir, a expliqué le directeur général de Bolloré Ports Olivier de Noray.
"Il était nécessaire pour que le Timor oriental soit relié aux principales lignes maritimes d'Asie". Les porte-conteneurs naviguant de Singapour à travers l'archipel indonésien vers l'Australie pourront faire désormais escale au Timor oriental, espère-t-il.
Un accord de partenariat public privé sur 30 ans
Le Timor oriental, proche de l'Australie et devenu indépendant de l'Indonésie en 2002, disposait d'un port dans la capitale Dili mais qui dont le tirant d'eau n'était pas suffisant pour accueillir de gros navires cellularisés.
Le projet dont la construction a duré quatre ans est réalisé dans le cadre d'un accord de partenariat public privé (PPP) sur 30 ans.
L'appel d'offre organisé par l'IFC, branche de la Banque mondiale, avait été remporté par le groupe français Bolloré Ports.
Le Timor oriental, dont les ressources sont issues principalement de l'exploitation pétrolière diminuent, devait contribuer à hauteur de 130 millions d'euros, et Bolloré de 150 millions pour la phase initiale du projet qui représente un investissement de 280 millions, selon le gouvernement local.
"Tibar Bay aux standards actuels de la conteneurisation"
Le port de Tibar Bay, de 16 mètres de tirant d'eau a été construit dans un nouvel emplacement à une dizaine de kilomètres de la capitale et offre 630 mètres de quai.
Le port, mis en service en septembre et inauguré le 30 novembre, va devenir un acteur du marché Transpacifique. Il va en outre devenir le plus grand employeur privé du pays avec plus de 300 emplois, et le double escompté d'ici deux ans, selon le groupe.
Bolloré indique avoir collaboré avec une ONG locale pour la protection de 20 hectares de mangroves et mener d'autres projets de protection de l'environnement.