Dans le cadre de son programme "Peepos ", le Grand Port maritime de Bordeaux a sélectionné CVE pour aménager et exploiter une usine de méthanisation à Bassens. La construction de cette unité débutera l’an prochain pour une mise en service seize mois après.
Début décembre, le port de Bordeaux et le producteur français d’énergies renouvelables CVE ont signé une convention d’occupation temporaire sur le site de Bassens. Un accord qui a permis à l'entreprise d'aménager et d'exploiter dans le périmètre du port une unité de méthanisation. Sa construction, représentant un investissement de 15 millions d’euros, débutera en septembre 2022 pour une mise en exploitation prévue début 2024. La future usine permettra de valoriser jusqu’à 25.000 tonnes par an de matières organiques issues notamment du secteur de l'industrie et de l’agriculture. Le biométhane produit à partir de ces déchets sera injecté dans le réseau de gaz géré par Regaz et couvrira la consommation en gaz d’environ 3.500 foyers. Quant au digestat issu du processus de méthanisation, il servira de fertilisant aux exploitations agricoles situées dans un rayon de 50 kilomètres autour de l’usine. Chaque année, cet engrais "organo-minéral" sera répandu sur 1.500 ha et se substituera à des engrais chimiques. L’aménagement de la future unité de production de biométhane à Bassens s’inscrit dans le cadre de la stratégie "Port à énergie et à économie positives" (Peepos) du GPMB et de décarbonation de ses activités.
Nouveau poste de contrôle frontalier
Fin novembre, le site de Bassens a renforcé également son offre de services avec l’ouverture d’un poste frontalier. À proximité de son terminal à conteneurs récemment agrandi et modernisé, ce poste réalise sur place les contrôles vétérinaires nécessaires lors des opérations de dédouanement à l’importation de produits d’origine animale. Ces contrôles sont assurés par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP).
Nouveau poste de contrôle frontalier
Fin novembre, le site de Bassens a renforcé également son offre de services avec l’ouverture d’un poste frontalier. À proximité de son terminal à conteneurs récemment agrandi et modernisé, ce poste réalise sur place les contrôles vétérinaires nécessaires lors des opérations de dédouanement à l’importation de produits d’origine animale. Ces contrôles sont assurés par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP).
