En 2019, l'armateur breton Brittany Ferries a vu ses résultats s'éroder de presque 5 % par rapport à 2018 en raison d'une plus forte baisse du nombre de voyageurs et de véhicules de tourisme transportés que du fret. La compagnie bretonne a souffert des divers reports du Brexit.
Pour l'armateur roscovite Brittany Ferries, l'exercice 2019 s'est achevé sur un trafic de 2,49 millions de voyageurs, en baisse de 4,9 % par rapport à 2018, une activité de 866.000 véhicules de tourisme, en recul de 5 % mais une trafic fret de 202.000 véhicules transportés, en repli de seulement 1,9 %.
Pour la direction de la compagnie bretonne, les incertitudes liées aux trois reports successifs du Brexit redoutés par son président, Jean-Marc Roué, ont eu un impact négatif sur les résultats annuels. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 469 millions d'euros.
L'année 2020 se présente à l'armateur comme une année de défis, prévoit-il. Premier d'entre eux, le départ du Royaume-Uni de l'Union européenne en janvier.
Une nouvelle période de transition s’est ouverte pour onze mois afin de trouver un accord sur la relation future entre l'UE et son ex-membre adhérent, rappelle l'armateur, soulignant que les règles de l'OMC seraient appliquées si aucun accord n'est trouvé.
"Du Royaume-Uni à l’Irlande jusqu’aux ports normands et bretons, les personnes et les biens doivent pouvoir circuler librement pour que nous puissions nous remettre de la crise actuelle. C’est notre objectif majeur à l'approche de la saison 2021", insiste Jean-Marc Roué.
La compagnie garde le défi en tête en conservant ses quatre commandes. À savoir le "Galicia", dont la livraison est prévue en juillet, pour une entrée en service en novembre 2020, le "Honfleur", dont la livraison est retardée, le "Salamanca", dont la quille a été posée en avril dernier, et le "Santoña", qui entrera en service en 2023.
"Retour aux origines"
Pour l'heure, privé temporairement de l'activité passagers dans le cadre de la crise du Covid-19 et replié sur le fret, Brittany Ferries estime qu'il s'agit d'un "retour aux origines". L'armateur breton a dû toutefois réduire le nombre de services en exploitation de 12 à 5 et la flotte en opérations à 5 également.
Il dit devoir assurer les lignes maritimes reliant Caen, Cherbourg et Santander à Portsmouth, Bilbao à Poole et Rosslare.
Pour la direction de la compagnie bretonne, les incertitudes liées aux trois reports successifs du Brexit redoutés par son président, Jean-Marc Roué, ont eu un impact négatif sur les résultats annuels. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 469 millions d'euros.
L'année 2020 se présente à l'armateur comme une année de défis, prévoit-il. Premier d'entre eux, le départ du Royaume-Uni de l'Union européenne en janvier.
Une nouvelle période de transition s’est ouverte pour onze mois afin de trouver un accord sur la relation future entre l'UE et son ex-membre adhérent, rappelle l'armateur, soulignant que les règles de l'OMC seraient appliquées si aucun accord n'est trouvé.
"Du Royaume-Uni à l’Irlande jusqu’aux ports normands et bretons, les personnes et les biens doivent pouvoir circuler librement pour que nous puissions nous remettre de la crise actuelle. C’est notre objectif majeur à l'approche de la saison 2021", insiste Jean-Marc Roué.
La compagnie garde le défi en tête en conservant ses quatre commandes. À savoir le "Galicia", dont la livraison est prévue en juillet, pour une entrée en service en novembre 2020, le "Honfleur", dont la livraison est retardée, le "Salamanca", dont la quille a été posée en avril dernier, et le "Santoña", qui entrera en service en 2023.
"Retour aux origines"
Pour l'heure, privé temporairement de l'activité passagers dans le cadre de la crise du Covid-19 et replié sur le fret, Brittany Ferries estime qu'il s'agit d'un "retour aux origines". L'armateur breton a dû toutefois réduire le nombre de services en exploitation de 12 à 5 et la flotte en opérations à 5 également.
Il dit devoir assurer les lignes maritimes reliant Caen, Cherbourg et Santander à Portsmouth, Bilbao à Poole et Rosslare.
