Les dirigeants de trois États d'Asie centrale ont lancé mercredi 5 juin la construction d'un ambitieux projet de voie ferrée, reliant le Turkménistan au Tadjikistan en passant par l'Afghanistan.
L'Afghanistan, le Tadjikistan et le Turkménistan ont lancé mercredi 5 juin la construction d'une voie ferrée trans-afghane. Les présidents afghan Hamid Karzaï, tadjik Emomali Rakhmon et turkmène Gourbangouly Berdymoukhamedov ont assisté à la cérémonie à Atamyrat, une ville reculée du Turkménistan située à 1.000 km à l'est de la capitale, Achkhabad. Un morceau de rail doré a été posé pour marquer le début de la construction de cette voie ferrée, qui fera à terme 400 km de long. Elle doit notamment contribuer à remettre sur pied l'économie afghane. Jusqu'à présent, les seules voies de transport entre le Turkménistan et l'Afghanistan étaient routières.
"C'est une étape importante et un symbole de nos bonnes relations de voisinage", a déclaré Gourbangouly Berdymoukhamedov lors de la cérémonie. Hamid Karzaï a pour sa part décrit le lancement du chantier d'"événement historique" et assuré que l'Afghanistan mettrait en œuvre "toutes ses forces pour réaliser ce projet".
Un autre projet entre le Kazakhstan et l'Iran
La Banque asiatique de développement (BAD) devrait contribuer au financement. Le Turkménistan, une ex-république soviétique riche en hydrocarbures, cherche à développer son influence dans les pays d'Asie centrale qui ne disposent pas de ressources énergétiques. Le pays a par ailleurs un autre projet de voie ferrée, de 900 km de long, qui doit relier le Kazakhstan et l'Iran en passant par son territoire.
"C'est une étape importante et un symbole de nos bonnes relations de voisinage", a déclaré Gourbangouly Berdymoukhamedov lors de la cérémonie. Hamid Karzaï a pour sa part décrit le lancement du chantier d'"événement historique" et assuré que l'Afghanistan mettrait en œuvre "toutes ses forces pour réaliser ce projet".
Un autre projet entre le Kazakhstan et l'Iran
La Banque asiatique de développement (BAD) devrait contribuer au financement. Le Turkménistan, une ex-république soviétique riche en hydrocarbures, cherche à développer son influence dans les pays d'Asie centrale qui ne disposent pas de ressources énergétiques. Le pays a par ailleurs un autre projet de voie ferrée, de 900 km de long, qui doit relier le Kazakhstan et l'Iran en passant par son territoire.
