
Stéphane Raison, président du directoire de Dunkerque-Port, Yves Salaün, président du directoire de Guadeloupe Port Caraïbes, et Jean-Pierre Chalus, président du directoire de Nantes-Saint-Nazaire © GPMD
Un mois après être revenu d'une mission commune aux Antilles conduite avec le port de Nantes-Saint-Nazaire, Éric Deschodt, le directeur commercial du Grand Port maritime de Dunkerque, rappelle que 700.000 tonnes de fruits et légumes en conteneurs reefer ont été enregistrées en 2015.
Sur ce volume, qui permet au port dunkerquois de rester au premier rang en France dans cette spécialité, il estime à 265.000 tonnes par an le trafic de bananes antillaises à l'import.
"En 2015, sur ces 265.000 tonnes, la Martinique a représenté environ 200.000 tonnes, loin devant la Guadeloupe, avec 65.000 tonnes", détaille-t-il.
Et d'expliquer que la mission commune avec le port de Nantes-Saint-Nazaire avait permis aux deux délégations de rencontrer les portuaires antillais, les producteurs de bananes (qui restent les donneurs d'ordre) et les transitaires pour les trafics divers.
Sur ce volume, qui permet au port dunkerquois de rester au premier rang en France dans cette spécialité, il estime à 265.000 tonnes par an le trafic de bananes antillaises à l'import.
"En 2015, sur ces 265.000 tonnes, la Martinique a représenté environ 200.000 tonnes, loin devant la Guadeloupe, avec 65.000 tonnes", détaille-t-il.
Et d'expliquer que la mission commune avec le port de Nantes-Saint-Nazaire avait permis aux deux délégations de rencontrer les portuaires antillais, les producteurs de bananes (qui restent les donneurs d'ordre) et les transitaires pour les trafics divers.
"Nous sommes sur du réglage constant, du réglage fin"
Interrogé sur le déséquilibre qui existe entre Dunkerque et les Antilles en matière de conteneurs reefer, il a indiqué qu'au départ de Métropole, une partie de l'équipement est utilisé "non branché".
Quant à l'offre de transport entre le port du Nord et les Antilles, elle est essentiellement dominée aujourd'hui par CMA CGM.
Le port de Dunkerque n'alimente pas uniquement son hinterland immédiat mais la France entière dans le secteur de la banane. Pour l'heure, même sur les destinations lointaines, le fruit reste acheminé par la route essentiellement, reconnaît Éric Deschodt.
260.000 à 270.000 tonnes pour 2016
Pour 2016, il estime que les tendances devraient être identiques à celles de l'année achevée. "On devrait se situer entre 260.000 et 270.000 tonnes", indique-t-il. Si ce n'est que les produits issus de l'agriculture sont soumis à certains aléas, reconnaît-il.
"Aujourd'hui, on est sur du réglage constant, du réglage fin", ajoute le directeur commercial.
Reste en outre à savoir le succès que remportera la politique adoptée par l'Union des groupements de producteurs de bananes de Guadeloupe et de Martinique (UGPBAN). Le groupement, qui réunit 400 producteurs martiniquais et 200 producteurs guadeloupéens, s'est fixé l'objectif de commercialiser 500.000 tonnes par an en valorisant sa production. Après 80 ans de vente au kilo, elle tente le pari de la vente à la pièce en apposant un ruban tricolore sur chaque fruit avec un emballage spécifique pour la distinguer des bananes produites en Amérique centrale.
L'UGPBAN et le groupe CMA CGM préparent pour le mois d'avril une exposition sur la banane qui se tiendra au Musée portuaire de Dunkerque.