La feederisation, une carte mondiale à jouer pour les petits ports

La montée en puissance du gigantisme dans le secteur de la conteneurisation n'a pas mis à l'écart tous les ports de taille modeste. Nombre d'entre eux ont investi pour jouer leur rôle dans le monde de la feederisation.
Dans son nouveau rapport sur le transbordement et le feedering, Dynamar s'interroge : "avec l'augmentation de la taille des navires, le nombre de ports d'escales diminue-t-il ?". "Pas vraiment", répond-il. En revanche, le consultant estime que chaque escale de navire produit un volume de conteneurs de plus en plus important, mais que leur nombre diminue. D'où une plus grande proportion de feeders venant affluer sur les grandes lignes et accroître leur capacité si, toutefois, les ports de destination le permettent, ajoute le document.
Les auteurs soulignent que 124 armateurs opèrent comme exploitants de feeders, déployant sur le marché une capacité de 16 millions d'EVP.

Huit régions mondiales desservies par des feeders

Selon Dynamar, les régions mondiales où les armateurs exploitent des services feeders sont nombreuses. Le consultant en répertorie huit. Et de mentionner l'Asie du Nord-Est et du Sud-Est, l'Europe du Nord, la Méditerranée, le sous-continent indien, le Moyen-Orient, l'Amérique latine et l'Afrique sub-saharienne. Autant de marchés qui ne sont donc pas uniquement desservis par des "méga-carriers".
Les feeders représentent un trafic global de 24 millions d'EVP pour la vingtaine de ports de transbordements mondiaux. Le consultant néerlandais indique que l'Extrême-Orient voit transiter 371 rotations de navires feeder par semaine lorsque l'Europe ainsi que la Méditerranée sont desservies par 284 rotations hebdomadaires.

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