La privatisation des Chantiers de l'Atlantique n'est pas pour demain

L'État "prendra son temps" pour trouver un repreneur aux Chantiers de l'Atlantique, a affirmé le président de l'Agence des participations de l'État.
Le 21 avril, le président de l'Agence des participations de l'État (APE) Martin Vial a annoncé que l'État n'était pas pressé de privatiser les Chantiers de l'Atlantique, après avoir rejeté le projet de reprise de l'ancien patron de Bricorama, Jean-Claude Bourrelier. "Aujourd'hui, en réalité, il n'y a aucune urgence. Les Chantiers de l'Atlantique ont un carnet de commandes qui va presque jusqu'à la fin de la décennie, donc nous prendrons notre temps pour trouver le bon partenaire industriel dans cette entreprise", a affirmé Martin Vial.

Garant de la stabilité

L'ancien patron de l'enseigne de bricolage Bricorama, Jean-Claude Bourrelier, souhaitait reprendre l'entreprise mais il a annoncé mi-avril qu'il renonçait à son projet, l'État actionnaire majoritaire n'y étant pas favorable. "Son projet ne correspondait pas à ce qu'on recherchait. Il souhaitait être minoritaire, ce n'est pas un industriel du secteur", a justifié le patron de l'APE. Actuellement, "l'actionnariat de l'État donne de la stabilité aux Chantiers", a-t-il assuré.

L'État, qui a repris les Chantiers en 2017 après la faillite de son propriétaire sud-coréen STX, demeure actuellement le premier actionnaire (84,3% du capital) avec Naval Group (11,7 %), les salariés (2,4 %) et des sociétés locales réunies au sein du consortium CofiPME (1,6 %). La "privatisation" des Chantiers, qui emploient 3.100 personnes et 5.500 sous-traitants français et étrangers, sera "une opération assez lourde, et donc il faut du temps", a insisté Martin Vial.

Transport maritime

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15