Créé en 1990, TTOM est avec ses 90 salariés l’un des principaux transitaires rouennais qui en compte beaucoup d’autres, filiales de grands groupes (SDV, Saga, Katoen Natie, Necotrans et Setcargo) ou indépendants (Somatrans, Centrimex, Alpha Transit et Streamlines). «Nous sommes essentiellement des groupeurs, très actifs sur l’axe Nord-Sud, sur l’Afrique et les Dom-Tom. À Rouen, c’est culturel. Mais il en faudrait davantage encore. Chez TTOM, nous sommes implantés aux Antilles et à La Réunion. Mais nous le sommes également à Shenzhen en Chine, ce qui nous permet de faire de l’import et donc de gérer les conteneurs vides», expose Philippe Carton.
"Rouen, base-arrière du port du Havre"
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«C’est l’un des axes qu’il nous faut développer à Rouen. On peut le faire avec les bateaux de services réguliers qui desservent Rouen. Nous cherchons à motiver la communauté portuaire en ce sens, à pousser les entreprises à prospecter commercialement dans cette direction qui n’est pas forcément ancrée dans la culture locale», complète le président du SRCTT. Comme du côté de l’autorité portuaire, des usagers portuaires, des consignataires ou des manutentionnaires, l’idée-force du moment chez les transitaires est de chercher à faire évoluer Rouen vers la notion de base-arrière du port du Havre, avec un renforcement des dessertes fluviales. «On souhaiterait davantage de groupeurs mais aussi des implantations nouvelles», répète Philippe Carton. Quant aux quelques mauvaises nouvelles de la rentrée comme le départ de Schenker ou l’arrêt de la ligne régulière avec la Guyane, il ne s’inquiète pas trop. «Nous conservons nos clients et nos parts de marché», affirme-t-il.