Entre juillet et septembre, Stef "a continué d’évoluer dans un monde alimentaire robuste et résilient", mais "la consommation et les comportements alimentaires ont été contrastés selon les pays d'implantation", a fait savoir le groupe français. Il a atteint un chiffre d'affaires de 829,8 millions d'euros (- 6,7 %, par rapport à la même période en 2019) dont 505,9 millions générés dans l'Hexagone. Les revenus atteignent 2,32 milliards d'euros sur les neuf premiers mois de l'année, en baisse de 7 %. Une nette amélioration alors que la baisse des ventes avait atteint 19,2 % au deuxième trimestre et que le chiffre d'affaires était en retrait de 10,5 % à la fin du premier semestre.
En France, "d’une façon générale, la consommation alimentaire a bénéficié d’une certaine embellie en juillet et en août, sans pour autant retrouver les niveaux d’avant la crise", explique le logisticien spécialiste des produits alimentaires périssables sous température dirigée.
En France, "d’une façon générale, la consommation alimentaire a bénéficié d’une certaine embellie en juillet et en août, sans pour autant retrouver les niveaux d’avant la crise", explique le logisticien spécialiste des produits alimentaires périssables sous température dirigée.
"Développement du e-commerce et reprise des canaux traditionnels"
L'activité des hyper et supermarchés s’est montrée "dynamique grâce au développement du e-commerce, qui attire de plus en plus de consommateurs, ainsi qu’à la reprise des canaux de distribution traditionnelle", ajoute-t-il.
Les activités de flux frais et de surgelés notamment ont également résisté. Celles liées à la restauration hors domicile et aux produits de la mer "restent très impactées et n’ont pas encore retrouvé leur niveau d’avant crise", selon le groupe.
La Méridionale prend l'eau
Dans les autres pays européens d’implantation du groupe, "la situation reste plus difficile en raison notamment d’une reprise économique plus lente et d’une saison touristique en demi-teinte", explique la direction de Stef.
Le chiffre d'affaires en Italie s'est contracté en raison "de la cession de l'activité produits de la mer et l'arrêt de dossiers commerciaux décidés en début d'année", à l'inverse "la Suisse a enregistré une très bonne dynamique commerciale", souligne-t-elle.
Quant au secteur maritime, réduit à la desserte des ports corses de Propriano et de Porto Vecchio depuis le 1er octobre 2019, le chiffre d'affaires a atteint 15,1 M EUR, en baisse de plus de 48 %. Stef avait perdu en 2019 la desserte subventionnée des ports de Bastia et d'Ajaccio avec un redéploiement des activités sur les ports départementaux à partir du quatrième trimestre. "De plus, la saison estivale n’a pas permis de contrebalancer l’impact de la crise sanitaire : le comportement des vacanciers et l’évolution du transport de fret sont restés suspendus à l’évolution de la pandémie", explique la direction du groupe.
Les activités de flux frais et de surgelés notamment ont également résisté. Celles liées à la restauration hors domicile et aux produits de la mer "restent très impactées et n’ont pas encore retrouvé leur niveau d’avant crise", selon le groupe.
La Méridionale prend l'eau
Dans les autres pays européens d’implantation du groupe, "la situation reste plus difficile en raison notamment d’une reprise économique plus lente et d’une saison touristique en demi-teinte", explique la direction de Stef.
Le chiffre d'affaires en Italie s'est contracté en raison "de la cession de l'activité produits de la mer et l'arrêt de dossiers commerciaux décidés en début d'année", à l'inverse "la Suisse a enregistré une très bonne dynamique commerciale", souligne-t-elle.
Quant au secteur maritime, réduit à la desserte des ports corses de Propriano et de Porto Vecchio depuis le 1er octobre 2019, le chiffre d'affaires a atteint 15,1 M EUR, en baisse de plus de 48 %. Stef avait perdu en 2019 la desserte subventionnée des ports de Bastia et d'Ajaccio avec un redéploiement des activités sur les ports départementaux à partir du quatrième trimestre. "De plus, la saison estivale n’a pas permis de contrebalancer l’impact de la crise sanitaire : le comportement des vacanciers et l’évolution du transport de fret sont restés suspendus à l’évolution de la pandémie", explique la direction du groupe.