Opération séduction, le 24 novembre 2022, sur le terminal fret de Brégaillon à la Seyne-sur-Mer auprès des clients chargeurs, logisticiens et prospects afin de présenter l’offre multimodale existante. Après avoir investi 10 millions d'euros dans la remise en état de la voie ferrée bord à quai et 20 millions dans le courant de quai, le port de commerce se dit prêt à accompagner financièrement les projets de nouveaux opérateurs.
Il s'agit d'une stratégie de reconquête des trafics pour la nouvelle équipe consulaire varoise conduite par Basile Gertis, qui a confié le pilotage des huit ports de plaisance et de commerce de la rade de Toulon à Christine Rosso l’été dernier.
Aux côtés de l’autorité concédante, Toulon Provence Méditerranée une opération porte ouverte s’est tenue le 24 novembre à Brégaillon, quelques jours seulement après un voyage de prospection commerciale en Turquie.
L’ambition ? Attirer de nouveaux opérateurs, notamment des lignes maritimes régulières, avec désormais la possibilité d’effectuer des pré et post-acheminements ferroviaires au terme de la rénovation pour 10 millions d'euros de la voie historique qui desservait Brégaillon dans les années 80.
Avec la pénurie de conducteurs routiers, la hausse du prix du carburant et l’impopularité croissante du transport routier au regard des enjeux climatiques, nul doute que le ferroviaire dans le Var sera la voie d’avenir pour les chargeurs et commissionnaires de transport prescripteurs.
Deux lignes sur Constanta et Alger
Après le départ d’UN Ro Ro/DFDS pour Sète en septembre 2019, l’activité se redresse progressivement grâce au choix du manutentionnaire automobile TAS – historiquement présent à Fos-sur-Mer – de développer en 2020 une nouvelle activité à Brégaillon.
Sur 12 hectares, les derniers modèles de Dacia et les 308 Peugeot sont alignées, rutilantes et soigneusement, protégées dans l’attente d’un nouveau départ vers l’Algérie ou vers les concessionnaires automobiles de Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Aux côtés de l’autorité concédante, Toulon Provence Méditerranée une opération porte ouverte s’est tenue le 24 novembre à Brégaillon, quelques jours seulement après un voyage de prospection commerciale en Turquie.
L’ambition ? Attirer de nouveaux opérateurs, notamment des lignes maritimes régulières, avec désormais la possibilité d’effectuer des pré et post-acheminements ferroviaires au terme de la rénovation pour 10 millions d'euros de la voie historique qui desservait Brégaillon dans les années 80.
Avec la pénurie de conducteurs routiers, la hausse du prix du carburant et l’impopularité croissante du transport routier au regard des enjeux climatiques, nul doute que le ferroviaire dans le Var sera la voie d’avenir pour les chargeurs et commissionnaires de transport prescripteurs.
Deux lignes sur Constanta et Alger
Après le départ d’UN Ro Ro/DFDS pour Sète en septembre 2019, l’activité se redresse progressivement grâce au choix du manutentionnaire automobile TAS – historiquement présent à Fos-sur-Mer – de développer en 2020 une nouvelle activité à Brégaillon.
Sur 12 hectares, les derniers modèles de Dacia et les 308 Peugeot sont alignées, rutilantes et soigneusement, protégées dans l’attente d’un nouveau départ vers l’Algérie ou vers les concessionnaires automobiles de Provence-Alpes-Côte d’Azur.
"Nous traitons des Renault importées de Roumanie et d’Espagne. Les flux sont réguliers à raison d’une escale de car-carrier tous les dix jours", explique Maxime Hamer qui a quitté Tesla pour prendre la direction qualité de TAS. En provenance de Constanta, les "Neptune Odysée", "Kaalos", "Phos" et autre "Ethos" débarquent à chaque escale un flot de 300 à 800 voitures fraîchement sorties des usines.
Le deuxième marché dynamique étant l’export de véhicules vers l’Algérie, transportés sur le "Sardinia Vera". Afin de sécuriser les flux et d'éviter tout risque de vol, la Chambre de commerce et d'industrie du Var a investi en octobre dans un système automatisé d’identification et de tracking des entrées et sorties des camions porte-véhicules à Brégaillon et des remorques au Terminal Côte d’Azur.
Avec 330.000 tonnes de fret traitées sur les neuf premiers mois de 2022, l’activité roll demeure stable mais Toulon mise sur la diversité des flux. Dans le viseur, des colis lourds et des marchandises diverses avec, là encore, des pré et post-acheminements possibles par le rail et sur le Rhône en fluvio-maritime et grâce aux moyens de manutention verticale et horizontale.
Ainsi, lors de la visite des installations du port en bateau, Mario Ibares, directeur de la société de manutention CGMV, présente les imposants tas de pieux déchargés de deux navires et destinés à l’allongement d’un quai de la base navale, dédié à l’accueil des sous-marins Barracuda.
"À l'avenir, Brégaillon bénéficiera d’investissements. Nous sommes à l'aube du changement, des filières se développement", assure Alexis Villemin, directeur général adjoint de la direction mobilité et des ports qui vient d’investir 20 millions d'euros pour permettre aux navires de se connecter au courant de quai.
Le deuxième marché dynamique étant l’export de véhicules vers l’Algérie, transportés sur le "Sardinia Vera". Afin de sécuriser les flux et d'éviter tout risque de vol, la Chambre de commerce et d'industrie du Var a investi en octobre dans un système automatisé d’identification et de tracking des entrées et sorties des camions porte-véhicules à Brégaillon et des remorques au Terminal Côte d’Azur.
Avec 330.000 tonnes de fret traitées sur les neuf premiers mois de 2022, l’activité roll demeure stable mais Toulon mise sur la diversité des flux. Dans le viseur, des colis lourds et des marchandises diverses avec, là encore, des pré et post-acheminements possibles par le rail et sur le Rhône en fluvio-maritime et grâce aux moyens de manutention verticale et horizontale.
Ainsi, lors de la visite des installations du port en bateau, Mario Ibares, directeur de la société de manutention CGMV, présente les imposants tas de pieux déchargés de deux navires et destinés à l’allongement d’un quai de la base navale, dédié à l’accueil des sous-marins Barracuda.
"À l'avenir, Brégaillon bénéficiera d’investissements. Nous sommes à l'aube du changement, des filières se développement", assure Alexis Villemin, directeur général adjoint de la direction mobilité et des ports qui vient d’investir 20 millions d'euros pour permettre aux navires de se connecter au courant de quai.
