Le rail, cible de choix pour les attentats

L'attaque à l'arme blanche commise lundi 18 juillet par un jeune Afghan dans un train en Allemagne est la dernière d'une longue série, le transport ferroviaire étant périodiquement le cadre d'attentats malgré le renforcement constant des effectifs et des technologies de sécurité. Armé d'une hache et d'un couteau, l'assaillant, âgé de 17 ans, a blessé cinq passagers d'un train reliant Treuchlingen à Wurtzbourg, dont quatre grièvement, avant d'être abattu par la police. L'attentat, rapidement revendiqué par l'organisation État islamique (EI), rappelle l'agression d'un policier en février dans la gare de Hanovre, poignardé au cou par une adolescente germano-marocaine de 15 ans, également liée au mouvement djihadiste. Longtemps épargné, le système ferroviaire le plus étoffé d'Europe (environ 5.400 gares) affiche désormais ses failles sécuritaires, malgré la présence de 5.000 policiers et 3.700 agents de sécurité à bord des trains et dans les stations. "Avec 40.000 trajets et 7 millions de passagers par jour, aucune personne responsable ne peut garantir une sécurité à 100 %", explique la Deutsche Bahn. La compagnie publique et la police fédérale ont néanmoins prévu d'investir 85 millions d'euros dans la vidéosurveillance d'ici 2023. Actuellement, seules 700 gares sont équipées d'environ 5.000 caméras. En France, 32.000 caméras sont réparties dans les gares et les trains, selon la SNCF, qui dispose aussi des 3.200 agents de la Surveillance générale (Suge). Des milliers de policiers et de militaires sont également déployés dans le cadre des opérations Vigipirate et Sentinelle.

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