Le règlement d'exemption par catégorie dont bénéficient les armateurs de ligne régulière pour former leurs consortiums est en perte d'équilibre. Alors qu'il lui reste deux ans à vivre, les grandes organisations professionnelles maritimes internationales réclament à l'Union européenne une révision anticipée du CBER.
Dans le conteneur, le règlement "consortia", le régime d'exemption par catégorie dont bénéficient en principe jusqu'en 2024 les armateurs de ligne régulière pour former des consortiums est vivement montré du doigt par une dizaine d'organisations maritimes européennes.
Cette dérogation (Consortia Block Exemption Regulation, CBER) a été renouvelée en 2020 pour quatre années. Dans un courrier adressé à Margrethe Vestager, commissaire européenne à la Concurrence, des associations professionnelles (Clecat, Feport, ESC, Fiata, UIRR, Global Shipping Forum, etc.) en demandent une révision immédiate, soit deux ans plus tôt que prévu.
Cette dérogation (Consortia Block Exemption Regulation, CBER) a été renouvelée en 2020 pour quatre années. Dans un courrier adressé à Margrethe Vestager, commissaire européenne à la Concurrence, des associations professionnelles (Clecat, Feport, ESC, Fiata, UIRR, Global Shipping Forum, etc.) en demandent une révision immédiate, soit deux ans plus tôt que prévu.