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En avril, les marchandises diverses qui ont transité par les quais des deux bassins du Grand Port maritime de Marseille (GPMM) se sont élevées à 1,43 million de tonnes, contre 1,42 million de tonnes l'an dernier. En revanche, le nombre d'EVP a progressé de 3,4 %, s'établissant à 91.938. Pour sa part, le trafic roulant a marqué un repli de 1,6 % à 363.600 tonnes malgré la hausse du trafic avec la Corse et avec la Sardaigne. En revanche, les autres destinations ont baissé de 5,9 %. Le conventionnel a diminué de 1,1 % à 165.700 tonnes, en raison du repli de 13,2 % de la sidérurgie.
"Les hydrocarbures responsables du repli"
De leur côté, à 3,9 millions de tonnes, les vracs liquides ont reculé de 22,6 %. Cette chute est due à la diminution de 24,5 % des hydrocarbures qui ont fini le mois sur une activité de 3,6 millions de tonnes. Cette tendance baissière est imputable au recul de 25,1 % du pétrole brut étranger transitant par le SPSE (se chiffrant à 714.500 tonnes) et à la diminution de 33,1 % du pétrole national (1,3 million de tonnes). Les produits raffinés ont terminé le mois sur une baisse de 8,5 % avec 1,07 million de tonnes. Quant aux vracs chimiques et alimentaires, ils ont augmenté de 12,7 % à 293.100 tonnes.
Les vracs solides ont vécu un mois favorable puisqu'ils ont achevé avril sur une progression de 30,3 % à 935.200 tonnes grâce notamment à l'envolée de la sidérurgie (en bond de 85,3 % à 635.100 tonnes) et aux autres vracs solides en hausse de 9,1 % à 225.800 tonnes.
Enfin, à 164.400 voyageurs, le trafic passagers a diminué de 5,9 %. L'activité a été tirée vers le bas par la croisière qui a subi un recul de 20 % avec 66.000 voyageurs.
Les conteneurs en hausse de 16 % depuis janvier
En cumul sur les quatre premiers mois de l'année, les diverses ont enregistré une croissance de 16 % à 5,69 millions de tonnes. Une tendance que l'on peut attribuer, selon les chiffres du GPMM, au bond de 19 % du nombre d'EVP qui s'est établi à presque 352.000 et au trafic roulant qui a progressé de 3 % à 1,34 million de tonnes avec 61.659 remorques. Quant au conventionnel, il a connu une hausse de 17 % à 860.000 tonnes.
Pour leur part, les vracs liquides ont perdu 12 % à 18,6 millions de tonnes à cause de la chute de 13 % des hydrocarbures qui se sont établis à 17,5 millions de tonnes. Les vracs chimiques et alimentaires ont augmenté de 2 % avec 1,13 million de tonnes.
De leur côté, les vracs solides ont réalisé une avancée de 35 % en frôlant les 4 millions de tonnes grâce au rebond de la sidérurgie, une filière qui a progressé de 72 % à 2,57 millions de tonnes. Mais ils ont été pénalisés par le reflux de 37 % des vracs agroalimentaires (292.000 tonnes).
En matière de passagers, le trafic a progressé de 7 % avec 374.000 voyageurs au cours des quatre premiers mois de l'année grâce à la hausse de 26 % des lignes régulières (264.000 passagers) mais freinée par le recul de 22 % du nombre de croisiéristes avec 110.000 passagers.