Les armateurs de ligne régulière en négociation avec Bruxelles

Alors que le ministère chinois du commerce (MofCom) n'avait pas encore opposé son veto au projet d'alliance P3, AP Mӧller-Maersk et MSC, les concepteurs du projet 2M, ont engagé début juin des discussions avec la Commission européenne pour tenter d'obtenir que l'enquête antitrust ouverte sur le secteur ne s'achève sans qu'ils aient à payer des amendes.
À Bruxelles, la Commission européenne avait annoncé en novembre 2013 que les deux leaders du transport maritime conteneurisé et certains de leurs concurrents étaient soupçonnés de s'être concertés illégalement sur des hausses tarifaires depuis 2009, en annonçant des augmentations de taux de fret à leurs clients par communiqué de presse ou sur leur site internet.

Les hausses de taux de fret dans le viseur

Selon des sources proches du dossier, ces pratiques sont suivies de près par des entreprises d'autres secteurs, comme la grande distribution ou la chimie, car il pourrait créer un précédent après lequel des annonces publiques de changements de prix risquerait de les exposer à des poursuites antitrust.
Outre le danois Maersk et MSC, basé à Genève, le français CMA CGM, le taïwanais Evergreen, le sud-coréen Hyundai Merchant Marine (HMM) et plusieurs armateurs japonais cherchent à négocier une solution avec l'autorité de la concurrence, ont ajouté les sources.
"Les compagnies sont entrées en discussions préliminaires avec la Commission européenne", a ajouté l'une des sources, qui a requis l'anonymat.
Elles pourraient proposer aux autorités européennes des concessions dans le cadre d'une procédure dite d'engagements, au terme de laquelle elles ne se verraient pas infligées de sanction.

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