À 40,308 milliards de dollars AP Møller-Maersk a achevé l'année 2015 sur une contraction de 15 % de son chiffre d'affaires. Le bénéfice net du groupe danois est passé de 5,2 milliards de dollars en 2014 à 925 millions de dollars.
"Après un résultat satisfaisant lors de la première partie de l'année avec un retour sur capitaux investis (ROIC) de 10,2 %, le groupe Maersk a été sévèrement touché par un écart grandissant entre la demande et l'offre dans la plupart de ses branches, à l'origine de réductions importantes des prix du pétrole et des taux du fret", a constaté la direction de l'entreprise cotée à la bourse de Copenhague.
Dans le transport conteneurisé, où il occupe toujours la première place dans le monde depuis de nombreuses années, l'armateur Maersk Line a vu son bénéfice fondre de 43 % sur un an, passant de 2,3 milliards de dollars en 2014 à 1,3 million de dollars.
Le groupe estime devoir ce recul au niveau des taux de fret qui ne sont pas parvenus à remonter. Une tendance partiellement compensée par le prix du carburant et l'appréciation du dollar.
Lancement de l'accord 2M
La filiale armatoriale du conglomérat danois a passé l'an dernier une commande portant sur 27 navires représentant une capacité de 367.000 EVP. Quant aux futurs investissements, ils ont été reportés en raison de la mauvaise conjoncture.
L'année a été marquée en 2015 par le lancement de l'accord 2 M qui regroupe Maersk à son concurrent et numéro 2 mondial MSC.
"Après un résultat satisfaisant lors de la première partie de l'année avec un retour sur capitaux investis (ROIC) de 10,2 %, le groupe Maersk a été sévèrement touché par un écart grandissant entre la demande et l'offre dans la plupart de ses branches, à l'origine de réductions importantes des prix du pétrole et des taux du fret", a constaté la direction de l'entreprise cotée à la bourse de Copenhague.
Dans le transport conteneurisé, où il occupe toujours la première place dans le monde depuis de nombreuses années, l'armateur Maersk Line a vu son bénéfice fondre de 43 % sur un an, passant de 2,3 milliards de dollars en 2014 à 1,3 million de dollars.
Le groupe estime devoir ce recul au niveau des taux de fret qui ne sont pas parvenus à remonter. Une tendance partiellement compensée par le prix du carburant et l'appréciation du dollar.
Lancement de l'accord 2M
La filiale armatoriale du conglomérat danois a passé l'an dernier une commande portant sur 27 navires représentant une capacité de 367.000 EVP. Quant aux futurs investissements, ils ont été reportés en raison de la mauvaise conjoncture.
L'année a été marquée en 2015 par le lancement de l'accord 2 M qui regroupe Maersk à son concurrent et numéro 2 mondial MSC.
"27 navires commandés en 2015"
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Maersk Oil a perdu cette année 2,1 milliards de dollars contre 861 millions en 2014. 2015 a été marquée par la faiblesse du prix du pétrole dans le monde.
APM Terminals, l'opérateur de terminaux du groupe basé aux Pays-Bas, a enregistré un bénéfice de 654 millions de dollars contre 900 millions en 2014. Il a une nouvelle fois affiché en 2015 une politique de croissance en réalisant des acquisitions et nourrissant quelques projets.
Cette filiale du groupe a ainsi décidé cette année d'investir 800 millions de dollars à Tema, au Ghana, près de son terminal actuel, et prévu de s'implanter à Qingdao, en Chine, et fait l'acquisition d'installations portuaires à Cartagena (Colombie) de même qu'à Vado (Italie).
Quant à la filiale forage Maersk Drilling, qui a réalisé un profit s'élevant à 751 millions de dollars (contre 478 millions de dollars en 2014), elle a signé l'an dernier 12 contrats (dont 7 nouveaux) et pris livraison en 2015 des plateformes "Maersk Voyager" et "Maersk Integrator".
La filiale APM Shipping Services, qui avait achevé 2014 sur une perte de 230 millions de dollars, a enregistré en 2015 un bénéfice s'élevant à 446 millions de dollars. Maersk Tankers a signé une commande portant sur 17 constructions neuves de type tonnage moyen qui viendront en complément de la flotte dans les trois années à venir.
En matière de perspectives, 2016 ne s'annonce pas meilleur que 2015. Le groupe s'attend cette année à des résultats inférieurs pour des raisons à peu près identiques à celles de 2015 : des taux de fret qui ne devraient pas redresser la tête, une demande dans le transport conteneurisé qui devrait encore baisser de 1,3 %.