Les ports du Moyen-Orient ont occupé en 2021 quatre des cinq premières places de la deuxième édition de l’indice de performance des ports mondiaux conteneurisés (CPPI). Dans ce classement établi par la Banque mondiale et S&P Global Market Intelligence, le saoudien King Abdullah figure en tête. Suivent Salalah, à Oman, Yangshan, en Chine, au coude-à-coude avec Hamad, au Qatar, puis Khalifa, aux Émirats Arabes Unis.
Le marocain Tanger Med arrive au 6e rang devant le chinois Ningbo, le saoudien Djeddah, le chinois Guangzhou et l'espagnol Algésiras, premier port européen de ce classement. En première position en 2020, le japonais Yokohama a été relégué l'an dernier à la 12e place. Globalement, "les ports du Moyen-Orient et d’Asie de l’Est se sont mieux adaptés à la forte croissance des volumes et à la volatilité des services engendrées par la pandémie", affirme la Banque mondiale.
Algésiras devance Anvers et Bremerhaven
En Europe, Barcelone (19e) et Sines (35e) se distinguent avec Algésiras (10e). Ils devancent Bremerhaven (54e), Anvers (78e) et Le Pirée (82e). Le premier port français du classement est ultramarin. Il s’agit de Nouméa (93e). Il est suivi d'un autre port français de métropole. Il s'agit de Nantes Saint-Nazaire (104e) et d'un autre port ultramarin : Pointe-à-Pitre (107e).
Quant aux principaux ports conteneurisés métropolitains, Le Havre est classé à la 286e place et Marseille-Fos se situe au 297e rang. Plusieurs autres grands ports européens sont sévèrement notés par la Banque mondiale et S&P Global Market Intelligence. L'allemand Hambourg arrive ainsi au 258e, le belge Zeebrugge à la 291e et le néerlandais Rotterdam à la 300e, derrière les français Le Havre et Marseille. Autre port de l'Hexagone, Dunkerque est classé à la 345e place.
Ce classement repose sur l’indice de performance des ports conteneurisés, à savoir le nombre d’heures passées par un porte-conteneurs en escale. Une durée calculée entre son arrivée en rade et son départ du poste d’amarrage.
Cinq tailles de navires sont prises en compte : moins de 1.500 EVP, 1.500 à 5.000 EVP, 5.000 à 8.500 EVP, 8.500 à 13.500 EVP et plus de 13.500 EVP.
Le marocain Tanger Med arrive au 6e rang devant le chinois Ningbo, le saoudien Djeddah, le chinois Guangzhou et l'espagnol Algésiras, premier port européen de ce classement. En première position en 2020, le japonais Yokohama a été relégué l'an dernier à la 12e place. Globalement, "les ports du Moyen-Orient et d’Asie de l’Est se sont mieux adaptés à la forte croissance des volumes et à la volatilité des services engendrées par la pandémie", affirme la Banque mondiale.
Algésiras devance Anvers et Bremerhaven
En Europe, Barcelone (19e) et Sines (35e) se distinguent avec Algésiras (10e). Ils devancent Bremerhaven (54e), Anvers (78e) et Le Pirée (82e). Le premier port français du classement est ultramarin. Il s’agit de Nouméa (93e). Il est suivi d'un autre port français de métropole. Il s'agit de Nantes Saint-Nazaire (104e) et d'un autre port ultramarin : Pointe-à-Pitre (107e).
Quant aux principaux ports conteneurisés métropolitains, Le Havre est classé à la 286e place et Marseille-Fos se situe au 297e rang. Plusieurs autres grands ports européens sont sévèrement notés par la Banque mondiale et S&P Global Market Intelligence. L'allemand Hambourg arrive ainsi au 258e, le belge Zeebrugge à la 291e et le néerlandais Rotterdam à la 300e, derrière les français Le Havre et Marseille. Autre port de l'Hexagone, Dunkerque est classé à la 345e place.
Ce classement repose sur l’indice de performance des ports conteneurisés, à savoir le nombre d’heures passées par un porte-conteneurs en escale. Une durée calculée entre son arrivée en rade et son départ du poste d’amarrage.
Cinq tailles de navires sont prises en compte : moins de 1.500 EVP, 1.500 à 5.000 EVP, 5.000 à 8.500 EVP, 8.500 à 13.500 EVP et plus de 13.500 EVP.
"L’inefficacité d’un port peut freiner la croissance d’un pays"
Un premier classement "statistique" est complété par une approche dite "qualitative", réalisée par des experts de la Banque mondiale et de S&P Global Market Intelligence. Les résultats de cette deuxième approche sont très proches de ceux obtenus de façon statistique dans le cas des ports français.
Créé en 2021, l’indice de performance des ports conteneurisés "permet de mesurer et de comparer les infrastructures portuaires. Il sert d’étalon aux acteurs économiques", selon la Banque mondiale. "L’inefficacité d’un port présente un risque important. Elle peut freiner la croissance d’un pays, nuire à l’emploi et renchérir les coûts pour les importateurs et les exportateurs. Au Moyen-Orient, par exemple, les lourds investissements menés dans les infrastructures et les technologies des ports à conteneurs font la preuve de leur efficacité", ajoute-t-elle.
Selon les chiffres de l’établissement financier international, les cadences de manutention du port saoudien King Abdullah s’élèveraient "à 97 mouvements de conteneurs par heure contre, seulement, 26 dans les principaux ports de la côte Ouest d’Amérique du Nord".