Nouveau simulateur, nouvelle vedette et deux nouveaux pilotes : la station du Havre-Fécamp va de l’avant malgré la pandémie.
Coup de neuf à la station de pilotage en cette fin 2020. Deux nouvelles recrues, sélectionnées sur cinq candidats par concours, rejoignent les 47 pilotes qui font accoster les bateaux dans les ports du Havre, d’Antifer et de Fécamp, 24 heures sur 24, 365 jours par an. "Il s’agit d’assurer le renouvellement des pilotes dans la durée en anticipant les futurs départs à la retraite", commente Pavel Pereira, le tout nouveau président de la station. Car il faut six ans d’expérience avant d’être habilité à assister les capitaines des plus gros navires, tout tonnage.
Le simulateur en novembre
Autre changement au Havre, le nouveau simulateur de manœuvres, sur lequel les pilotes peuvent se former et s’entraîner, complétant l’expérience acquise à bord des navires. Ce nouveau modèle fabriqué par le Russe Transas (groupe Wärtsilä), leader des systèmes de navigation maritime et des simulateurs devrait être mis en service en novembre, après le retard dû à l’épidémie de coronavirus. Cette version, pour laquelle l’investissement s’élève à près d'un million d’euros, offrira un écran panoramique avec une vision à 350°, contre 270° auparavant. Elle est aussi dotée de quatorze projecteurs, contre sept auparavant, permettant une visualisation globale de l’environnement de la passerelle de navigation, du sol et des ailerons.
25 % de revenus en moins
Enfin, comme tous les trois ans, la station remplace une pilotine. Début 2021, une vedette de 15,50 mètres pour 5,54 mètres de large rejoindra la flotte de six unités, qui ont une durée de vie de dix-huit ans, en remplacement de la plus ancienne, la "Sainte-Marie". La livraison était prévue au printemps mais a été retardée elle aussi par la crise sanitaire. Construite par le chantier Sibiril Technologies de Carantec (Finistère) et dessinée par l’architecte naval Didier Marchand, la nouvelle vedette tous temps et auto-retournante sera dotée d’une carène avec un "V" plus profond pour apporter une plus grande stabilité à l’arrière, et de deux moteurs Man 500 CV chacun, pour une vitesse d’exploitation de 22 nœuds et pouvant atteindre 25 nœuds.
Le simulateur en novembre
Autre changement au Havre, le nouveau simulateur de manœuvres, sur lequel les pilotes peuvent se former et s’entraîner, complétant l’expérience acquise à bord des navires. Ce nouveau modèle fabriqué par le Russe Transas (groupe Wärtsilä), leader des systèmes de navigation maritime et des simulateurs devrait être mis en service en novembre, après le retard dû à l’épidémie de coronavirus. Cette version, pour laquelle l’investissement s’élève à près d'un million d’euros, offrira un écran panoramique avec une vision à 350°, contre 270° auparavant. Elle est aussi dotée de quatorze projecteurs, contre sept auparavant, permettant une visualisation globale de l’environnement de la passerelle de navigation, du sol et des ailerons.
25 % de revenus en moins
Enfin, comme tous les trois ans, la station remplace une pilotine. Début 2021, une vedette de 15,50 mètres pour 5,54 mètres de large rejoindra la flotte de six unités, qui ont une durée de vie de dix-huit ans, en remplacement de la plus ancienne, la "Sainte-Marie". La livraison était prévue au printemps mais a été retardée elle aussi par la crise sanitaire. Construite par le chantier Sibiril Technologies de Carantec (Finistère) et dessinée par l’architecte naval Didier Marchand, la nouvelle vedette tous temps et auto-retournante sera dotée d’une carène avec un "V" plus profond pour apporter une plus grande stabilité à l’arrière, et de deux moteurs Man 500 CV chacun, pour une vitesse d’exploitation de 22 nœuds et pouvant atteindre 25 nœuds.
