Avec la levée des sanctions économiques internationales dont bénéficie l'Iran, les ports du pays vont de nouveau accueillir les navires des armateurs globaux. Ainsi, un premier porte-conteneurs de MSC a déchargé 300 EVP de produits alimentaires et agricoles à Bandar Abbas.
L'armateur genevois Mediterranean Shipping Co (MSC) a prévu d'inclure le port iranien de Bandar Abbas dans son service Falcon qui relie tous les 21 jours la Chine au Moyen-Orient, via Singapour et Sri Lanka, en desservant les Émirats arabes unis (EAU) et l'Inde. "L'Iran est en train de s'ouvrir et, vu que les choses sont en évolution, les volumes devraient augmenter", a confié Fiona Jackson, porte-parole du second armateur mondial, au "Wall Street Journal".
La desserte directe des ports du pays en réflexion
Depuis l'entrée en vigueur des sanctions internationales à l'encontre de l'Iran, les grands armateurs avaient pris l'habitude de livrer leurs marchandises destinées au pays dans les ports omanais et des Émirats. Des feeders en assuraient la livraison finale.
Pour l'heure, les armateurs internationaux ne sont pas encore prêts à modifier leurs services pour décider d'y inclure la desserte des ports iraniens. Les experts internationaux estiment qu'ils attendront que la demande iranienne devienne suffisante pour y inscrire de manière durable les escales dans les ports du pays.
Selon Peter Sand, analyste chez Bimco, entre 2011 et 2015, le trafic conteneurisé iranien a baissé de 5 millions d'EVP à 2,8 millions. Une chute d'activité qui n'encourage donc pas les opérateurs de ligne régulière à desservir de nouveau l'Iran.
La desserte directe des ports du pays en réflexion
Depuis l'entrée en vigueur des sanctions internationales à l'encontre de l'Iran, les grands armateurs avaient pris l'habitude de livrer leurs marchandises destinées au pays dans les ports omanais et des Émirats. Des feeders en assuraient la livraison finale.
Pour l'heure, les armateurs internationaux ne sont pas encore prêts à modifier leurs services pour décider d'y inclure la desserte des ports iraniens. Les experts internationaux estiment qu'ils attendront que la demande iranienne devienne suffisante pour y inscrire de manière durable les escales dans les ports du pays.
Selon Peter Sand, analyste chez Bimco, entre 2011 et 2015, le trafic conteneurisé iranien a baissé de 5 millions d'EVP à 2,8 millions. Une chute d'activité qui n'encourage donc pas les opérateurs de ligne régulière à desservir de nouveau l'Iran.