Encouragé par le succès du hub de Tanger Med, qui a permis au Royaume du Maroc de se propulser sur la scène internationale de la ligne régulière, le pays a conçu un autre projet portuaire en imaginant l'élaboration de Nador West Med. Ce futur port en eaux profondes, également situé sur la façade méditerranéenne du pays, sera logé dans la baie de Betoya.
Les travaux d'aménagement du nouveau port marocain de Nador West Med devaient démarrer en 2016 pour durer pas moins soixante mois. Mais des études environnementales et sismiques ont retardé de quelques mois leur démarrage. Le futur port comprendra un terminal destiné aux hydrocarbures doté de trois postes pétroliers (de 20 mètres de profondeur), un terminal charbonnier avec un quai de 360 mètres et une profondeur de 20 mètres. Des installations auxquelles s'ajouteront un terminal de marchandises diverses, un poste roulier et un quai de service. Il est également prévu un terminal à conteneurs avec un quai de 1.520 mètres (d'un tirant d'eau de 18 mètres), un terre-plein de 76 hectares avec la possibilité d’ajouter un quai de 1.200 mètres pour opérer les conteneurs.
Objectif : 25 Mt d'hydrocarbures, 7 Mt de charbon, 3 M EVP
Nador permettra de traiter 25 millions de tonnes d’hydrocarbures, 7 millions de tonnes de charbon et 3 millions de marchandises diverses. Dans le secteur du conteneur, l'objectif s'élève à 3 millions d'EVP, avec une possibilité d’augmentation de 2 millions supplémentaires.
Le projet renforcera encore plus la présence du Maroc sur les voies maritimes internationales. Le pays est déjà passé du 78e rang mondial en 2004 au 33e rang en 2008 au 17e rang en 2014 à la suite de la réalisation de Tanger Med.
Les travaux d'aménagement du nouveau port marocain de Nador West Med devaient démarrer en 2016 pour durer pas moins soixante mois. Mais des études environnementales et sismiques ont retardé de quelques mois leur démarrage. Le futur port comprendra un terminal destiné aux hydrocarbures doté de trois postes pétroliers (de 20 mètres de profondeur), un terminal charbonnier avec un quai de 360 mètres et une profondeur de 20 mètres. Des installations auxquelles s'ajouteront un terminal de marchandises diverses, un poste roulier et un quai de service. Il est également prévu un terminal à conteneurs avec un quai de 1.520 mètres (d'un tirant d'eau de 18 mètres), un terre-plein de 76 hectares avec la possibilité d’ajouter un quai de 1.200 mètres pour opérer les conteneurs.
Objectif : 25 Mt d'hydrocarbures, 7 Mt de charbon, 3 M EVP
Nador permettra de traiter 25 millions de tonnes d’hydrocarbures, 7 millions de tonnes de charbon et 3 millions de marchandises diverses. Dans le secteur du conteneur, l'objectif s'élève à 3 millions d'EVP, avec une possibilité d’augmentation de 2 millions supplémentaires.
Le projet renforcera encore plus la présence du Maroc sur les voies maritimes internationales. Le pays est déjà passé du 78e rang mondial en 2004 au 33e rang en 2008 au 17e rang en 2014 à la suite de la réalisation de Tanger Med.
"La baie de Betoya, un emplacement privilégié"
Un consortium, constitué par le groupe marocain SGTM, le groupe luxembourgeois JDN et le groupe turc STFA pour 7,61 milliards de dirhams (800 M USD), a remporté l'appel d'offres international de construction de Nador West Med.
Selon les concepteurs du projet, l'ensemble portuaire comprendra à terme "un grand port en eaux profondes, un pôle énergétique, une plateforme portuaire dotée de capacités importantes pour le transbordement des conteneurs, l'import-export et le traitement des vracs et une plateforme industrielle intégrée ouverte aux investisseurs nationaux et étrangers".
Au plan géographique, "la baie de Betoya constitue un emplacement privilégié pour abriter un développement portuaire de grande ampleur", ajoute-t-on. Un site qui présente "des avantages multiples, une exposition clémente aux houles, des conditions topographiques et bathymétriques favorables pour la construction des ouvrages, un emplacement privilégié sur les routes maritimes, entre le canal de Suez et le détroit de Gibraltar, et la disponibilité du foncier, aussi bien public que privé".