"Le Paris Grain Day Consensus affiche une tendance baissière pour l’année civile 2019 avec une note moyenne de 2,55 sur 5", a annoncé Michel Portier, son directeur. Il est inférieur à l’indicateur de 2018 qui s'élevait à 2,83, un consensus déjà baissier. Issu du vote de l’ensemble des acteurs internationaux de la filière des matières premières agricoles, il reflète leur sentiment sur le marché à "l’instant t".
Selon le Paris Grain Day, les échanges ont mis en avant trois éléments de marché primordiaux pour l’année 2019. Dans le secteur du blé, la forte hausse des emblavements et les bonnes perspectives de récoltes à venir sur le bassin mer Noire ont été relevées.
Dans celui des oléagineux, c’est la lourdeur du soja qui inquiète le plus les acteurs avec une réduction de la consommation chinoise, le maintien d’importants stocks américains et une poursuite de la domination exportatrice brésilienne.
Plus globalement, les incertitudes géopolitiques et le ralentissement, bien que modéré, de l’économie mondiale laissent les opérateurs dans une situation prudente.
Michel Portier temporise avec un avis plus haussier à plus long terme. Pour lui, la perspective d’une hausse de la consommation de matières premières agricoles dans les biocarburants a été à plusieurs reprises évoquée comme "un facteur de soutien majeur pour les prochaines années". Une tendance qui concerne par exemple le maïs pour l’éthanol aux États-Unis et en Chine, ou l’huile de palme en Indonésie.
La troisième édition du Paris Grain Day 2019, organisée par Agritel, avait rassemblé début février environ 250 professionnels de la céréale, dont 35 % d’internationaux originaires de 24 pays. En 2020, les experts devraient se retrouver à Paris les 30 et 31 janvier.
Selon le Paris Grain Day, les échanges ont mis en avant trois éléments de marché primordiaux pour l’année 2019. Dans le secteur du blé, la forte hausse des emblavements et les bonnes perspectives de récoltes à venir sur le bassin mer Noire ont été relevées.
Dans celui des oléagineux, c’est la lourdeur du soja qui inquiète le plus les acteurs avec une réduction de la consommation chinoise, le maintien d’importants stocks américains et une poursuite de la domination exportatrice brésilienne.
Plus globalement, les incertitudes géopolitiques et le ralentissement, bien que modéré, de l’économie mondiale laissent les opérateurs dans une situation prudente.
Michel Portier temporise avec un avis plus haussier à plus long terme. Pour lui, la perspective d’une hausse de la consommation de matières premières agricoles dans les biocarburants a été à plusieurs reprises évoquée comme "un facteur de soutien majeur pour les prochaines années". Une tendance qui concerne par exemple le maïs pour l’éthanol aux États-Unis et en Chine, ou l’huile de palme en Indonésie.
La troisième édition du Paris Grain Day 2019, organisée par Agritel, avait rassemblé début février environ 250 professionnels de la céréale, dont 35 % d’internationaux originaires de 24 pays. En 2020, les experts devraient se retrouver à Paris les 30 et 31 janvier.
