Le président ukrainien Volodymyr Zelensky dénonce le rôle des transporteurs maritimes grecs dans l'exportation du pétrole russe. Il y voit une situation qui "ne correspond pas aux intérêts de l'Europe".
"Nous voyons comment les entreprises grecques fournissent quasiment la plus grande flotte de navires pour le transport de pétrole russe", a déclaré le 5 juillet le président ukrainien Volodymyr Zelensky, à l'occasion d'un forum économique organisé à Athènes.
"Cela arrive justement quand une autre ressource énergétique russe (le gaz, NDLR) est utilisée comme arme contre l'Europe et contre le budget de chaque famille européenne. Je suis sûr que cela ne correspond pas aux intérêts de l'Europe, de la Grèce ou de l'Ukraine", a ajouté le président ukrainien durant un discours en visioconférence.
Alors que de nombreuses compagnies maritimes ou pétrolières en Europe et aux États-Unis ont arrêté le commerce avec la Russie après son invasion de l'Ukraine, les transporteurs maritimes grecs, qui contrôlent la majorité de la flotte de l'Union européenne, sont montrés du doigt car ils continuent de transporter du pétrole brut russe.
La poursuite des échanges défendus par l'UGS
La présidente de l'Union des armateurs grecs (UGS), Melina Travlos, a défendu début juin la poursuite de ces échanges, assurant que "la navigation grecque ne fait rien d'illégal" et "n'a violé aucun embargo".
En mai, le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a lui renvoyé les transporteurs maritimes à leur "conscience" s'agissant du transport de pétrole.
Selon l'agence américaine Bloomberg, le transport maritime du pétrole russe, devenu très lucratif depuis l'invasion russe de l'Ukraine, est aujourd'hui majoritairement effectué par des entreprises grecques, turques et chinoises.
La Grèce a été l'un de premiers pays à condamner la guerre lancée par Moscou en Ukraine, malgré ses liens historiques avec la Russie.
"Cela arrive justement quand une autre ressource énergétique russe (le gaz, NDLR) est utilisée comme arme contre l'Europe et contre le budget de chaque famille européenne. Je suis sûr que cela ne correspond pas aux intérêts de l'Europe, de la Grèce ou de l'Ukraine", a ajouté le président ukrainien durant un discours en visioconférence.
Alors que de nombreuses compagnies maritimes ou pétrolières en Europe et aux États-Unis ont arrêté le commerce avec la Russie après son invasion de l'Ukraine, les transporteurs maritimes grecs, qui contrôlent la majorité de la flotte de l'Union européenne, sont montrés du doigt car ils continuent de transporter du pétrole brut russe.
La poursuite des échanges défendus par l'UGS
La présidente de l'Union des armateurs grecs (UGS), Melina Travlos, a défendu début juin la poursuite de ces échanges, assurant que "la navigation grecque ne fait rien d'illégal" et "n'a violé aucun embargo".
En mai, le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a lui renvoyé les transporteurs maritimes à leur "conscience" s'agissant du transport de pétrole.
Selon l'agence américaine Bloomberg, le transport maritime du pétrole russe, devenu très lucratif depuis l'invasion russe de l'Ukraine, est aujourd'hui majoritairement effectué par des entreprises grecques, turques et chinoises.
La Grèce a été l'un de premiers pays à condamner la guerre lancée par Moscou en Ukraine, malgré ses liens historiques avec la Russie.