Commandé à RFF il y a un an par Frédéric Cuvillier, le "GPMR" dresse les grandes orientations de l'infrastructure ferroviaire déclinée en quatre sous-réseaux : le réseau francilien et les nœuds ferroviaires, le réseau LGV, le réseau classique structurant et le réseau de desserte fine du territoire. Pour le transport de marchandises, un enjeu transversal est poursuivi : "Contribuer à la compétitivité du fret ferroviaire en mettant l'accent sur l'intégration européenne du réseau, en améliorant l'offre de sillons et les modes d'exploitation". À l'aune de cette déclaration, la profession de foi du futur GIU s'articule autour de plusieurs objectifs : "Garantir un état technique maîtrisé, la sécurité et la régularité des réseaux, faciliter l'usage du train, adapter les capacités et contribuer à la transition énergétique des réseaux". Au titre de la régularité, la baisse de 20 % des incidents liés à l'infrastructure sur le réseau structurant, la stabilité du graphique ou l'optimisation des temps d'intervention apparaissent. Défis du futur GIU, les leviers d'actions pour atteindre ces objectifs sont l'industrialisation des processus, la modernisation de l'exploitation du réseau et le dialogue avec tous les maillons de la chaîne ferroviaire dont les chargeurs, les entreprises ferroviaires et les autorités organisatrices de transport.
Desserte des ports maritimes
À travers l'offre de sillons, la coordination avec les gestionnaires d'infrastructures voisins ou le déploiement du système européen ERTMS sur de grands corridors, l'une des priorités fret du GPMR est le développement des flux internationaux. Dans ce cadre, le plan de modernisation promeut une "planification stratégique par axe qui permet de mieux articuler sillons commerciaux et plages de travaux afin de développer des sillons longs parcours".
Desserte des ports maritimes
À travers l'offre de sillons, la coordination avec les gestionnaires d'infrastructures voisins ou le déploiement du système européen ERTMS sur de grands corridors, l'une des priorités fret du GPMR est le développement des flux internationaux. Dans ce cadre, le plan de modernisation promeut une "planification stratégique par axe qui permet de mieux articuler sillons commerciaux et plages de travaux afin de développer des sillons longs parcours".
"Mieux articuler sillons commerciaux et plages de travaux afin de développer des sillons longs parcours"
Avec des approches et des réponses différenciées selon les quatre sous-réseaux identifiés, ce GPMR est présenté comme la feuille de route du futur GIU lors des prochaines négociations sur les contrats de projets État-Région (CPER). Dans le fret, elles devront également intégrer les propositions des cinq groupes de travail créés à l'issue de la réunion sur la relance du transport de marchandises par rail organisée le 18 septembre dernier par Frédéric Cuvillier. Présidé par Jean-Claude Terrier, président de l'Union des ports de France (UPF), le troisième intitulé "Fret ferroviaire et grands ports maritimes" a pour périmètre "Comment faire des ports français des points d'entrée du fret européen, et inscrire le mode ferroviaire dans la politique nationale portuaire". Autour de l'innovation technologique et réglementaire, la place du rail dans les chaînes logistiques ou dans l'irrigation des territoires, les propositions des groupes de travail seront transmises au ministre des Transports d'ici la fin du premier trimestre 2014. Elles seront suivies d'un nouveau plan d'actions en faveur du fret ferroviaire...