Le cours de l'aluminium a progressé la semaine précédant Noël, se hissant au plus haut depuis deux mois dans la foulée de la hausse de ses coûts de production et d'une forte demande attendue aux États-Unis. "L'aluminium, qui est l'un des matériaux les plus énergivores, a ressenti de manière évidente la hausse des cours" du gaz ces derniers jours, a expliqué Daria Efanova, analyste de Sucden.
La tonne d'aluminium sur le London Metal Exchange (LME) a culminé vendredi à 2.851 dollars la tonne, une première depuis le 26 octobre. Une tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait à 2.830 dollars vendredi 24 décembre en milieu d'après-midi, contre 2.724,50 dollars une semaine plus tôt.
Dollar en baisse, métal jaune en hausse
L'ensemble des métaux industriels "ont également reçu un coup de pouce supplémentaire après que le président américain Joe Biden a déclaré qu'un accord avec l'un des sénateurs américains, Joe Manchin, était possible", a ajouté Daria Efanova. Le locataire de la Maison Blanche a assuré mardi 21 décembre qu'il trouverait un terrain d'entente avec le sénateur démocrate qui bloque au Congrès l'adoption du vaste plan de réformes porté par le président américain. Les 1.750 milliards de dollars qui lui sont consacrés seront entre autres investis dans des nouvelles infrastructures gourmandes en métaux de base.
Le prix de l'or s'est légèrement apprécié avant Noël, profitant de l'essoufflement d'un dollar délaissé par des cambistes davantage tournés vers les actifs risqués. "L'or a surtout réagi aux fluctuations du dollar américain", résume Han Tan, de Exinity.
Le Dollar index, qui compare le billet vert à un panier d'autres grandes devises, a perdu 0,5 % depuis le début de la semaine, lesté en sa qualité de valeur refuge par des informations faisant état d'une moindre dangerosité du variant Omicron du Covid-19. Vers 15 h 30 GMT (16 h 30 à Paris), l'once d'or s'échangeait pour 1.810,26 dollars, contre 1.798,11 dollars sept jours plus tôt.
La tonne d'aluminium sur le London Metal Exchange (LME) a culminé vendredi à 2.851 dollars la tonne, une première depuis le 26 octobre. Une tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait à 2.830 dollars vendredi 24 décembre en milieu d'après-midi, contre 2.724,50 dollars une semaine plus tôt.
Dollar en baisse, métal jaune en hausse
L'ensemble des métaux industriels "ont également reçu un coup de pouce supplémentaire après que le président américain Joe Biden a déclaré qu'un accord avec l'un des sénateurs américains, Joe Manchin, était possible", a ajouté Daria Efanova. Le locataire de la Maison Blanche a assuré mardi 21 décembre qu'il trouverait un terrain d'entente avec le sénateur démocrate qui bloque au Congrès l'adoption du vaste plan de réformes porté par le président américain. Les 1.750 milliards de dollars qui lui sont consacrés seront entre autres investis dans des nouvelles infrastructures gourmandes en métaux de base.
Le prix de l'or s'est légèrement apprécié avant Noël, profitant de l'essoufflement d'un dollar délaissé par des cambistes davantage tournés vers les actifs risqués. "L'or a surtout réagi aux fluctuations du dollar américain", résume Han Tan, de Exinity.
Le Dollar index, qui compare le billet vert à un panier d'autres grandes devises, a perdu 0,5 % depuis le début de la semaine, lesté en sa qualité de valeur refuge par des informations faisant état d'une moindre dangerosité du variant Omicron du Covid-19. Vers 15 h 30 GMT (16 h 30 à Paris), l'once d'or s'échangeait pour 1.810,26 dollars, contre 1.798,11 dollars sept jours plus tôt.
Le sucre profite du pétrole
Les cours du sucre ont gagné du terrain à l'issue d'une semaine plus courte qu'à l'accoutumée, veille de Noël oblige, tirés par une offre amoindrie au Brésil. Jack Scoville, de Price Group, explique que la hausse des cours du brut --de plus de 3 % cette semaine pour les deux contrats de référence, le Brent et le WTI -, a alimenté celle du sucre. Un pétrole plus onéreux encourage en effet l'utilisation au Brésil, premier exportateur mondial de la canne pour produire un éthanol devenu plus compétitif, ce qui diminue d'autant le sucre disponible sur le marché.
À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mars a clôturé jeudi à 19,24 cents, contre 19,11 cents sept jours auparavant. À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison au même mois valait 503,30 dollars contre 498,00 dollars le vendredi précédent à la clôture.