Rouen : un peu de soleil dans l’eau froide

Si le Grand Port maritime de Rouen (GPMR) revendique toujours le titre de dauphin d’Anvers en Europe pour les trafics "break bulk" vers l’Afrique de l’Ouest, il subit des aléas conjoncturels défavorables. Avec toutefois des pistes pour entretenir l’espoir d’un rebond.
Quand le GPMR expédiait il y a peu environ 1 million de tonnes de marchandises vers la COA par an, il en était à fin novembre à 430.000 tonnes. En matière de flux conteneurisés, les sorties rouennaises étaient en baisse aux alentours de 15.000 EVP (- 20 %) entre Nouakchott (Mauritanie) et Luanda (Angola) quand son cousin havrais affichait 250.000 EVP (- 4 %).
"Plusieurs raisons à ces résultats pas géniaux : une atonie du marché africain dans son ensemble, surtout dans les pays dépendant de l’oil & gas, entraînant une baisse de la consommation ; une campagne de céréales catastrophique à l’été 2016 avec une absence de grains à vendre vers des pays traditionnellement demandeurs et des escales annulées par des compagnies comme Bocs ; ou encore l’arrêt de Necotrans, troisième opérateur portuaire sur le continent. On pourrait ajouter l’impact des attentats terroristes dans des pays comme le Burkina Faso, le Mali, le Niger ou encore le Tchad", analyse Patrick Bret, responsable commercial de l’axe Nord-Sud au sein de Haropa-Ports de Paris Seine Normandie.

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