
© Franck André
"L’objectif constant du gouvernement, dans le dialogue avec l’ensemble des parties, c’est d’assurer la continuité d’une desserte de la Corse et de préserver un maximum d’emplois. J’ai le sentiment – sans vouloir préjuger de la décision que prendra le tribunal de commerce – que cet objectif est possible et peut-être à portée de main", a déclaré le Premier ministre. Manuel Valls a indiqué que des membres de son équipe "rencontreraient des délégations de salariés" et a promis de les rencontrer "directement" lui-même et le secrétaire d'État aux Transports, Alain Vidalies, "quand cela sera nécessaire".
En début d'après-midi, les représentants syndicaux de la compagnie ont été reçus par des membres des cabinets du Premier ministre et du secrétariat d'État aux transports. Ces derniers ont assuré aux représentants des salariés qu'ils auraient "dans les prochains jours" une entrevue avec le Premier Ministre et le secrétaire d'État aux Transports. "Nous avons demandé que cette rencontre soit organisée avant la date du 10 juin", date à laquelle le tribunal de commerce de Marseille doit rendre son délibéré sur l'avenir de la compagnie, a indiqué au sortir de la réunion Maurice Perrin, représentant CFE-CGC et des salariés actionnaires de la SNCM.
En début d'après-midi, les représentants syndicaux de la compagnie ont été reçus par des membres des cabinets du Premier ministre et du secrétariat d'État aux transports. Ces derniers ont assuré aux représentants des salariés qu'ils auraient "dans les prochains jours" une entrevue avec le Premier Ministre et le secrétaire d'État aux Transports. "Nous avons demandé que cette rencontre soit organisée avant la date du 10 juin", date à laquelle le tribunal de commerce de Marseille doit rendre son délibéré sur l'avenir de la compagnie, a indiqué au sortir de la réunion Maurice Perrin, représentant CFE-CGC et des salariés actionnaires de la SNCM.
"L’objectif c’est de préserver un maximum d’emplois"
Début juillet, Manuel Valls avait annoncé sa préférence pour la mise en redressement judiciaire de la compagnie, ce qui avait provoqué la colère des syndicats, lancés dans une grève dure en haute saison touristique. Après plusieurs mois d'incertitudes, la compagnie a finalement été placée en redressement judiciaire le 28 novembre et le processus de reprise, qui a connu de multiples rebondissements en raison de la complexité du dossier, notamment du point de vue du droit européen, devrait connaître une fin prochaine. Trois offres de reprise de la compagnie maritime ont été déposées.
Lors d'une audience à huis clos mercredi 27 mai, le procureur a marqué sa préférence pour l'offre de Daniel Berrebi, dirigeant de Baja Ferries, tout en ménageant l'offre concurrente du groupe corse Rocca, mais en écartant la troisième, celle de Christian Garin, ancien président du port de Marseille. Dans le meilleur des cas, environ 900 salariés seront repris dans la nouvelle compagnie, sur les 1.500 CDI que compte actuellement la compagnie.
Appel à la grève le 4 juin
La CGT et la CFTC ont lancé samedi 30 mai un appel à une grève de 24 heures le 4 juin à la SNCM. La CGT et la CFTC demandent le lancement d'un nouvel appel d'offres par le tribunal de commerce pour la compagnie maritime. "Les trois offres déposées liquident définitivement la compagnie créée avec la continuité territoriale et ne comportent aucune garantie sérieuse pour l'avenir industriel de la nouvelle compagnie (...) et pour l'emploi des salariés", écrit la CGT dans un courrier adressé vendredi 29 mai au président de la SNCM. Les organisations syndicales ont également lancé un appel à la grève à la SNCM et à la CMN (Compagnie Méridionale de Navigation) dans le cadre de l'appel à une grève lancé, pour le 4 juin, pour la défense du pavillon français de 1er registre, menacé selon les organisations syndicales par des dispositions du projet de loi Macron.
La CGT et la CFTC ont lancé samedi 30 mai un appel à une grève de 24 heures le 4 juin à la SNCM. La CGT et la CFTC demandent le lancement d'un nouvel appel d'offres par le tribunal de commerce pour la compagnie maritime. "Les trois offres déposées liquident définitivement la compagnie créée avec la continuité territoriale et ne comportent aucune garantie sérieuse pour l'avenir industriel de la nouvelle compagnie (...) et pour l'emploi des salariés", écrit la CGT dans un courrier adressé vendredi 29 mai au président de la SNCM. Les organisations syndicales ont également lancé un appel à la grève à la SNCM et à la CMN (Compagnie Méridionale de Navigation) dans le cadre de l'appel à une grève lancé, pour le 4 juin, pour la défense du pavillon français de 1er registre, menacé selon les organisations syndicales par des dispositions du projet de loi Macron.