À la veille de l’annonce d’investissements majeurs pour le port du Havre, le président du Syndicat des transitaires et des commissionnaires en douane du Havre et de la région, Jean-Louis Le Yondre, affiche l’optimisme.
C’est un rituel. L’assemblée générale annuelle est l’occasion pour le président du Syndicat des transitaires et des commissionnaires du Havre et de la région (STH) d’établir un bilan de la profession et d’évoquer l’avenir. "Le Havre est béni des dieux", avait assuré Jean-Louis Le Yondre en juin 2017, en rappelant que le port avait conservé toutes ses alliances. Un an plus tard, le "premier syndicat portuaire des transitaires de France" (6 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 6.000 salariés) se prépare à des "jours fructueux".
À l’appui de cet optimisme, le programme d’investissement du Grand Port maritime du Havre, aux alentours de 500 millions d’euros, qui sera confirmé par le prochain conseil de surveillance, ce 29 juin. "Nous n’avions pas un eu un tel montant d’investissement depuis Port 2000. Cela signifie que l’État et la région qui abondent cet investissement à hauteur de 125 millions d’euros laissent espérer une progression de trafic pour notre port". Et, par conséquence, une augmentation du nombre de salariés, "toutes corporations confondues". Autre élément positif noté par Jean-Louis Le Yondre, la disponibilité de nouvelles zones sur les parcs logistiques du Pont de Normandie, PLN2 et PLN3, qui répond aux "besoins de distribuer et d’amener une plus-value industrielle".
"Un numérique à haute performance"
Mais le président du STH a rappelé que la profession est en pleine évolution. Dans un contexte mondialisé et d’une globalisation toujours croissante, il s’agit d’avoir "des échanges ou des agents dans le monde entier", ce qui implique notamment "un numérique à haute performance". Aujourd’hui, "il nous est demandé d’être à la fois des conseillers juridiques, des conseillers fiscaux et des experts en matière de transports tous modes confondus". Et les défis sont nombreux : ainsi, le maintien du bureau des douanes du Havre comme un bureau déclaratif et un véritable site douanier, et le Brexit. En perspectives de l’échéance du 29 mars 2019, le STH prépare des rencontres Outre-Manche avec les transporteurs routiers et les armateurs desservant la zone Manche.
"Un numérique à haute performance"
Mais le président du STH a rappelé que la profession est en pleine évolution. Dans un contexte mondialisé et d’une globalisation toujours croissante, il s’agit d’avoir "des échanges ou des agents dans le monde entier", ce qui implique notamment "un numérique à haute performance". Aujourd’hui, "il nous est demandé d’être à la fois des conseillers juridiques, des conseillers fiscaux et des experts en matière de transports tous modes confondus". Et les défis sont nombreux : ainsi, le maintien du bureau des douanes du Havre comme un bureau déclaratif et un véritable site douanier, et le Brexit. En perspectives de l’échéance du 29 mars 2019, le STH prépare des rencontres Outre-Manche avec les transporteurs routiers et les armateurs desservant la zone Manche.
