STH : les transitaires havrais maintiennent le cap

Dans le contexte de surtension du transport maritime qui bouleverse la chaîne logistique, le Syndicat des transitaires et des commissionnaires en douane du Havre et de la région (STH) travaille à s’adapter au changement.
De nouveaux adhérents, un nouveau logo, des commissions de travail opérationnelles. Un an après son élection à la tête du syndicat des transitaires et des commissionnaires en douane du Havre et de la région (STH), Brice Vatinel affiche sa satisfaction : le syndicat a accueilli douze nouvelles adhésions, compte aujourd'hui 70 adhérents, représente 160 entreprises et 6.000 employés, allant de la TPE de quatre salariés jusqu'aux groupes tels que Bolloré, Dimotrans, Seafrigo, et affiche 6 milliards d'euros de chiffre d'affaires.

En 2021, le STH avait annoncé sa volonté d'ouverture et de diversité. C'est chose faite depuis l'accueil dans son conseil d’administration du secteur roulier, avec Walon France et du multimodal, avec l'opérateur fluvial Logiyonne. Enfin, l'assemblée générale s’est tenue le 3 juin en présence de Joël Glusman, président de TLF Overseas. Le STH avait intégré la fédération nationale en octobre 2021, après cinq ans de brouille.

Poursuivre les progrès

Les commissions créées en juin 2021, Maritime, Douane, Formation, Enseignement & Expertises et Communication ont décliné chacune leur feuille de route. Le syndicat patronal travaille aussi bien sur les taux de change, les franchises de stationnement et la formation que sur l'attractivité de la profession, face aux difficultés de recrutement pour des métiers en tension. Parmi les priorités figure l'amélioration de la fluidité du passage portuaire sur les terminaux.

Il s'agit de poursuivre "des progrès réels dus par exemple, aux ouvertures des terminaux de Port 2000 le samedi matin et au travail de sensibilisation des transporteurs routiers", note Brice Vatinel. Reste à accélérer le report modal. Mais "le plus grand défi est un défi humain, insiste le président du STH. Nous sommes dans la prestation de services, nos investissements sont les hommes et les femmes et les conditions opérationnelles sont particulièrement compliquées quand il faut faire plusieurs fois la même chose. Et toujours s’adapter".

Perturbations à tous les étages

"Depuis mars 2020, le stop and go amène la perturbation sur toute la chaîne transport et logistique, sans retour à la stabilité. Entre l'annonce initiale d'un départ et d'une destination du navire et la réalisation effective, le nom du navire a peut-être changé quatre fois, la date dix fois comme le nombre de boites à charger". Résultat, des procédures à revoir, notamment côté douane, dépôt et stockage de conteneurs, transport routier, avec autant de surcoûts induits.

Et si ce début 2022 poursuit la dynamique de 2021, Brice Vatinel avoue son inquiétude pour le reste de l’année, avec les perspectives de l'inflation, d'une baisse de la consommation et de la réorganisation des flux des clients liée aux difficultés d'approvisionnement comme des répercussions de la guerre en Ukraine.

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