La France va proposer à l'Italie d'élargir les négociations concernant les chantiers navals de STX France à une coopération militaire pour bâtir "un grand champion de l'industrie navale européenne", a annoncé le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire.
Dans un entretien au "Journal du Dimanche", le ministre a précisé, avant sa rencontre mardi 1er août avec le ministre italien de l'Économie et des Finances, Pier Carlo Padoan, et celui du Développement économique, Carlo Calenda, que le président Emmanuel Macron entendait ainsi faire "un geste d'ouverture" en étendant les négociations à une coopération militaire.
"Jusque-là on partait sur une base de coopération dans le secteur industriel civil", rappelle le ministre qui va voir avec les "amis italiens" de la France ce "que nous pouvons faire dans le secteur militaire, dans les navires de surface". "Bâtissons un grand champion de l'industrie navale européenne", propose Bruno Le Maire. Il réaffirme toutefois qu'en cas d'échec des négociations, "nous chercherons d'autres repreneurs", une solution qu'il dit ne pas souhaiter.
La nationalisation des chantiers navals de STX France a été annoncée jeudi 27 juillet. La France entend ainsi protéger "ses intérêts, comme le font la Chine ou les États-Unis", a expliqué Bruno Le Maire, en insistant sur le côté temporaire de ce qu'il évite d'appeler une "nationalisation" même si l'État français détient 100 % de STX depuis qu'il a décidé d'user de son droit de préemption. Selon lui, l'accord conclu sous la présidence de François Hollande n'était "pas suffisamment protecteurs des intérêts industriels stratégiques français".
Jeudi, les deux ministres italiens avaient réitéré leur position : "Nous recevrons le ministre Le Maire mardi prochain à Rome et nous écouterons les propositions du gouvernement français en partant de cette base incontournable" qu'est le contrôle de STX France par Fincantieri, avaient-ils affirmé.
Dans un entretien au "Journal du Dimanche", le ministre a précisé, avant sa rencontre mardi 1er août avec le ministre italien de l'Économie et des Finances, Pier Carlo Padoan, et celui du Développement économique, Carlo Calenda, que le président Emmanuel Macron entendait ainsi faire "un geste d'ouverture" en étendant les négociations à une coopération militaire.
"Jusque-là on partait sur une base de coopération dans le secteur industriel civil", rappelle le ministre qui va voir avec les "amis italiens" de la France ce "que nous pouvons faire dans le secteur militaire, dans les navires de surface". "Bâtissons un grand champion de l'industrie navale européenne", propose Bruno Le Maire. Il réaffirme toutefois qu'en cas d'échec des négociations, "nous chercherons d'autres repreneurs", une solution qu'il dit ne pas souhaiter.
La nationalisation des chantiers navals de STX France a été annoncée jeudi 27 juillet. La France entend ainsi protéger "ses intérêts, comme le font la Chine ou les États-Unis", a expliqué Bruno Le Maire, en insistant sur le côté temporaire de ce qu'il évite d'appeler une "nationalisation" même si l'État français détient 100 % de STX depuis qu'il a décidé d'user de son droit de préemption. Selon lui, l'accord conclu sous la présidence de François Hollande n'était "pas suffisamment protecteurs des intérêts industriels stratégiques français".
Jeudi, les deux ministres italiens avaient réitéré leur position : "Nous recevrons le ministre Le Maire mardi prochain à Rome et nous écouterons les propositions du gouvernement français en partant de cette base incontournable" qu'est le contrôle de STX France par Fincantieri, avaient-ils affirmé.
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Des entreprises locales reçues par Bruno Le Maire
Le président (LR) de la région Pays de la Loire, Bruno Retailleau, et une délégation d'entreprises locales candidates à l'entrée au capital des chantiers navals STX France de Saint-Nazaire, seront reçus mardi 1er août par le ministre de l'Économie, a annoncé samedi 29 juillet la région. "J'ai demandé et obtenu d'être reçu par Bruno Le Maire avec les représentants du pool d'entreprises ligériennes candidates à l'entrée au capital de STX", a indiqué Bruno Retailleau. Cette réunion, qui se tiendra "mardi matin" à Bercy, "doit permettre d'étudier les conditions de la participation des entreprises régionales au tour de table de STX", selon Bruno Retailleau. Une "vingtaine" d'entreprises locales, dont des sous-traitants de STX France, se sont déclarées candidates, a rappelé le président de la région des Pays de la Loire, qui souhaite également que les salariés des chantiers navals entrent au capital. "Comme je le dis depuis le début, la présence d'entreprises locales apportera une garantie sérieuse que nos emplois et nos intérêts locaux seront défendus et préservés", souligne-t-il. Le chantier naval de Saint-Nazaire emploie 2.600 salariés et fait travailler environ 5.000 employés d'entreprises sous-traitantes.
Le président (LR) de la région Pays de la Loire, Bruno Retailleau, et une délégation d'entreprises locales candidates à l'entrée au capital des chantiers navals STX France de Saint-Nazaire, seront reçus mardi 1er août par le ministre de l'Économie, a annoncé samedi 29 juillet la région. "J'ai demandé et obtenu d'être reçu par Bruno Le Maire avec les représentants du pool d'entreprises ligériennes candidates à l'entrée au capital de STX", a indiqué Bruno Retailleau. Cette réunion, qui se tiendra "mardi matin" à Bercy, "doit permettre d'étudier les conditions de la participation des entreprises régionales au tour de table de STX", selon Bruno Retailleau. Une "vingtaine" d'entreprises locales, dont des sous-traitants de STX France, se sont déclarées candidates, a rappelé le président de la région des Pays de la Loire, qui souhaite également que les salariés des chantiers navals entrent au capital. "Comme je le dis depuis le début, la présence d'entreprises locales apportera une garantie sérieuse que nos emplois et nos intérêts locaux seront défendus et préservés", souligne-t-il. Le chantier naval de Saint-Nazaire emploie 2.600 salariés et fait travailler environ 5.000 employés d'entreprises sous-traitantes.