Sète : spirale haussière pour le port de commerce

Le port sétois capitalise certes sur les imports de véhicules neufs dont les trafics se sont envolés. Mais il se démarque aussi sur d'autres segments. En 2019, la filière vrac en cours de développement devrait, au vu des investissements engagés, lui donner raison ou pas dans ses choix. Il en est en tout cas attendu de fortes retombées...
Le port de commerce du port de Sète affiche un trafic de 4,1 millions de tonnes en 2018, en légère augmentation par rapport à 2017 (3,97 Mt) mais en croissance de 24 % depuis quatre ans, a souligné Jean-Claude Gayssot, président de l’EPR Port Sud de France, à l'occasion de la cérémonie de vœux organisée fortuitement au terminal croisières le 16 janvier.
En 2018, le port sétois, propriété de la région Occitanie, s'est en premier lieu distingué par l’envolée de ses imports de véhicules neufs, avec 120.000 unités contre 91.000 en 2017 et 65.000 en 2016. Et "les perspectives de nouvelles potentialités d’espaces proposées au second semestre 2019, avec 18 hectares de terre-plein sur la zone Zifmar", rendent plus que confiant l’ancien ministre des Transports. L'opérateur privé retenu pour l'exploitation du site CAT va y investir 9 millions d'euros.

Croissance du trafic croisière

Sète capitalise aussi sur le développement de la ligne régulière d'Ekol (transport de remorques en provenance de la Turquie), qui offrira une seconde escale hebdomadaire avec un navire de plus grande capacité. Le trafic croisière est également dans une spirale haussière, avec 115.000 passagers (125.000 prévus en 2019), contre 47.000 en 2017 et 25.000 en 2016. En matière de plaisance, un contrat long terme a été conclu avec la société Igy pour la création d’un pôle d’accueil de la grande plaisance, au bassin Orsetti, avec branchement à quai des navires.
En retrait en revanche, les vracs solides avec le site de Saipol, qui représente 20 % de l’activité du port de commerce, dont la situation "reste fragile", après la levée en septembre par la Commission européenne des taxes anti-dumping sur les importations de biodiesel, qui s’est traduite par l’arrivée d’ester méthylique du soja argentin.

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