
© Marfret
Par le passé, UPM a démontré son engagement volontaire en faveur des modes alternatifs à la route. Dès 2005, l’industriel a lancé sur l’axe Seine entre Rouen et Paris un automoteur gréé suivi, en 2008, d’une ligne fluviale de conteneurs 45’ créée avec Marfret. Pour l’approvisionnement de ses clients franciliens en papier et le rapatriement de papiers usagers sur ses usines normandes, le recours à la voie a été étendu en 2010 en Alsace pour le transport de carbonate de calcium (1.600 tonnes par semaine), complété par des acheminements ferroviaires (1.000 tonnes par semaine) en provenance de Champagne. À l’est de la France toujours, UPM est à l’origine en 2011 d’une ligne fluviale sur la Moselle entre le port de Nancy-Frouard et Docelles. À raison de 2.000 tonnes hebdomadaire, celle-ci alimente en pâte à papier son usine locale. En cumul, ces dispositifs retirent chaque année 9.000 camions sur les routes et réduisent de 40 % les émissions de CO2 liées à ses transports.
Programme 2012-2015
Au cours des quatre prochaines années, UPM entend intensifier cette politique. Sur le bassin séquanien, un second bateau auto-déchargeant sera ainsi déployé en 2012 pour desservir la Seine amont et l’Oise, tandis que le service Marfret sera ouvert à d’autres chargeurs entre Rouen et Gennevilliers. Les modes alternatifs seront également privilégiés pour le transport de papiers recyclés au départ du nord de la France vers Grand-Couronne.
Programme 2012-2015
Au cours des quatre prochaines années, UPM entend intensifier cette politique. Sur le bassin séquanien, un second bateau auto-déchargeant sera ainsi déployé en 2012 pour desservir la Seine amont et l’Oise, tandis que le service Marfret sera ouvert à d’autres chargeurs entre Rouen et Gennevilliers. Les modes alternatifs seront également privilégiés pour le transport de papiers recyclés au départ du nord de la France vers Grand-Couronne.
"9.000 camions évités sur les routes chaque année"
Dans l’immédiat, deux options sont à l’étude, le transport combiné rail-route et la voie d’eau. Depuis l’Ouest parisien ainsi que sur les territoires Moselle-Rhin et Bourgogne-Franche Comté, des réflexions sont engagées en outre pour l’acheminement ferroviaire ou fluvial de biomasse. Sur chaque axe, les tonnages identifiés s’élèvent à 150.000 tonnes par an. La route s’intègre à cette démarche via le test de tracteurs routiers GNV et bio-méthane avec le concours du groupe Mauffrey. À ces initiatives, s’ajoute la participation d’UPM à plusieurs programmes nationaux et européens dont «Cofret» sur l’harmonisation du calcul des émissions de CO2 dans la supply chain, «Utile» sur le conteneur 45’ ou le programme «Bateau du futur». Relance du transport de bois par fer en France et des modes alternatifs en Lorraine à travers, par exemple, la création d’un opérateur ferroviaire de proximité sur le port de Nancy-Frouard sont d’autres chantiers où l’industriel entend jouer un rôle actif ces prochaines années.