Veolia mise sur l'industrie

Veolia veut se tourner davantage vers le monde industriel, a annoncé jeudi 24 janvier son PDG, Antoine Frérot, défendant sa stratégie de recentrage, d'économies et de désendettement pour s'adapter à une croissance plus faible dans les pays développés après les "belles années" 2000.
Veolia mise sur l'industrie et défend sa stratégie de recentrage. "Le monde a changé profondément, et je crois durablement, avec ce tassement du pouvoir d'achat dans les économies développées. Veolia a assurément une vocation mondiale, mais ce n'est pas pour ça que nous devons faire tout partout", a déclaré le patron du groupe, Antoine Frérot. Celui-ci expliquait avec son état-major sa stratégie et ses activités dans l'eau, les déchets et l'énergie.

Eau, propreté et énergie

Veolia veut faire grimper à plus de 50 % la part des industriels dans son chiffre d'affaires d'ici cinq ans, contre 35 % actuellement, a expliqué M. Frérot, ce qui réduit son exposition à ses activités traditionnelles dans l'eau et les déchets pour les particuliers. Le groupe, qui se désengage actuellement du transport collectif, souhaite devenir "l'industriel de l'environnement", a-t-il expliqué, avec des nouveaux créneaux comme par exemple le traitement des eaux usées des très polluants gaz de schiste (plusieurs centaines de millions d'euros de chiffre d'affaires potentiel) ou le démantèlement des centrales nucléaires ou des sites industriels sensibles. Parmi les domaines de croissance sur lequel Veolia veut aussi insister, M. Frérot a cité l'eau, la propreté et l'énergie. Le groupe veut privilégier l'Europe centrale et de l'Est ainsi que la Chine pour l'eau, l'Angleterre et les déchets toxiques dit "spéciaux" pour la propreté et enfin l'Europe centrale et de l'Est pour l'énergie.
Le patron de Veolia, dont la stratégie est souvent perçue comme un héritage de l'ère de son prédécesseur Henri Proglio, a défendu la stratégie d'internationalisation menée depuis quinze ans. "Heureusement que nous avons fait ces développements. En 1999, nous faisions 92 % de notre chiffre d'affaires en France, contre 39 % aujourd'hui. Si nous avions aujourd'hui 92 % de notre activité en France, nous serions aujourd'hui très exposés", a-t-il défendu.

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