Quelles sont les technologies qui transformeront la filière, permettront de faire des gains de productivité rapides et de créer de nouvelles offres de service à valeur ajoutée ? La première, selon Jean-Christophe Cuvelier, président de la commission Digitale de l’Union TLF, est les objets connectés.
Si cette technologie n’est pas neuve au regard des puces RFID, leur nouvelle génération "intelligente et connectée assure une traçabilité continue d’un niveau inédit quelle que soit la localisation des produits et sans système de lecture de type scanner". Équipée d’un capteur et d’une antenne qui se connecte à une fréquence de 868 Mhz en Europe avec très peu d’énergie, elle fournit des informations sur le lieu où se trouvent les actifs, les marchandises mais aussi sur leur historique, leurs conditions d’exploitation en termes de température ou exposition aux chocs. "Avec ces objets, la proposition de valeur client s’élargit. Le potentiel des applications et des services est sans fin. L’exploitation des données passera par le développement de nouveaux logiciels en support de nouveaux usages que nous devrons créer pour nos clients".
Vers des logistiques prédictives
Appelée Intelligence artificielle, la deuxième technologie est encore au stade de développement. Dans une première phase jusque dans les années 90, ses algorithmes se sont consacrés à l’optimisation. "Une deuxième a commencé vers 2012 et correspond à l’ère du «deep ou machine learning» fondée sur des algorithmes d’apprentissage imposant une grande quantité de données. Pour être intelligents, leur mise en œuvre suppose du temps, ce qui n’est pas neutre dans la stratégie des entreprises. Ces outils ne décident pas à votre place mais vous aident à prendre les meilleures décisions". Pour Jean-Christophe Cuvelier, la troisième génération d’intelligence artificielle serait disponible à l’horizon 2030 et sera contextuelle, soit capable de mémoire et de transversalité sur les sujets traités. "Actuellement, nous sommes au milieu de la phase deux tandis que l’étape ultime d’une IA capable de reproduire un comportement intelligent et d’éprouver une réelle conscience nourrit tous les fantasmes". En l’état, "c’est l’IA qui va permettre l’émergence de la prochaine génération des supply chain intelligentes et prédictives. Les algorithmes prédictifs vont apporter beaucoup de valeur à nos clients, contribuer de manière significative à des gains de productivité et à optimiser nos moyens", par anticipation et de meilleures prévisions notamment.
Automatisation des processus
Selon une approche sécurisée et décentralisée supprimant les intermédiaires, la Blockchain est la troisième technologie citée. "Un autre de ses principes est la possibilité d’intégrer des smart contract, soit un protocole informatique qui facilite, vérifie, exécute et fait respecter les termes d’un contrat. Sur ce schéma, le smart contract permet d’automatiser des procédures si une ou plusieurs préconditions sont remplies".
Vers des logistiques prédictives
Appelée Intelligence artificielle, la deuxième technologie est encore au stade de développement. Dans une première phase jusque dans les années 90, ses algorithmes se sont consacrés à l’optimisation. "Une deuxième a commencé vers 2012 et correspond à l’ère du «deep ou machine learning» fondée sur des algorithmes d’apprentissage imposant une grande quantité de données. Pour être intelligents, leur mise en œuvre suppose du temps, ce qui n’est pas neutre dans la stratégie des entreprises. Ces outils ne décident pas à votre place mais vous aident à prendre les meilleures décisions". Pour Jean-Christophe Cuvelier, la troisième génération d’intelligence artificielle serait disponible à l’horizon 2030 et sera contextuelle, soit capable de mémoire et de transversalité sur les sujets traités. "Actuellement, nous sommes au milieu de la phase deux tandis que l’étape ultime d’une IA capable de reproduire un comportement intelligent et d’éprouver une réelle conscience nourrit tous les fantasmes". En l’état, "c’est l’IA qui va permettre l’émergence de la prochaine génération des supply chain intelligentes et prédictives. Les algorithmes prédictifs vont apporter beaucoup de valeur à nos clients, contribuer de manière significative à des gains de productivité et à optimiser nos moyens", par anticipation et de meilleures prévisions notamment.
Automatisation des processus
Selon une approche sécurisée et décentralisée supprimant les intermédiaires, la Blockchain est la troisième technologie citée. "Un autre de ses principes est la possibilité d’intégrer des smart contract, soit un protocole informatique qui facilite, vérifie, exécute et fait respecter les termes d’un contrat. Sur ce schéma, le smart contract permet d’automatiser des procédures si une ou plusieurs préconditions sont remplies".
"Le plus gros défi est d’identifier les profils et compétences dont nous aurons besoin demain"
Publiques ou privées, les blockchains possèdent donc un potentiel de réduction de coûts importants en automatisant et en rendant les processus plus efficients en particulier pour les opérations de logistique internationale. "Lesquelles incluent les étapes de procurement, d’organisation des transports et de suivi des marchandises, le dédouanement, les paiements, etc." Dans le cadre de ses travaux, la commission Digitale de TLF prévoit plusieurs réunions autour de ces technologies et annonce la publication d’un livre blanc sur leurs impacts dans la filière d’ici mars 2019.