
© TMSA
L'offre de transport maritime entre le port Marseille et le Maroc reste modeste. Depuis de nombreuses années, l'essentiel du trafic roulier est capté par les routiers espagnols qui relient le royaume chérifien à l'Europe via les ports du continent ibérique.
Jean-Yves Pasquier, président de la commission Maghreb de TLF, regrette que seules 5.000 remorques annuelles transitent par Marseille. Selon lui, la majorité du trafic est traité sur les axes Cadix-Casablanca et Algésiras-Tanger. Il constate que l'activité transitant par Cadix régressant de mois en mois, l'alternative qui se présente est bel est bien une ligne entre Marseille et le port tangérois.
"La route via l'Espagne permet de respecter les délais"
M. Pasquier, qui souligne que la demande de transport France-Maroc se concentre pour l'essentiel en fin de semaine, déplore toutefois que le port phocéen "n'ait pas pris le train au bon moment". Il constate qu'aujourd'hui la route via l'Espagne permet de "respecter les délais" car les transporteurs routiers peuvent traverser le pays le week-end puisque, contrairement à la réglementation française, les routes espagnoles ne sont pas interdites à la circulation en fin de semaine.
Jean-Yves Pasquier, président de la commission Maghreb de TLF, regrette que seules 5.000 remorques annuelles transitent par Marseille. Selon lui, la majorité du trafic est traité sur les axes Cadix-Casablanca et Algésiras-Tanger. Il constate que l'activité transitant par Cadix régressant de mois en mois, l'alternative qui se présente est bel est bien une ligne entre Marseille et le port tangérois.
"La route via l'Espagne permet de respecter les délais"
M. Pasquier, qui souligne que la demande de transport France-Maroc se concentre pour l'essentiel en fin de semaine, déplore toutefois que le port phocéen "n'ait pas pris le train au bon moment". Il constate qu'aujourd'hui la route via l'Espagne permet de "respecter les délais" car les transporteurs routiers peuvent traverser le pays le week-end puisque, contrairement à la réglementation française, les routes espagnoles ne sont pas interdites à la circulation en fin de semaine.
"Seules 5.000 remorques annuelles transitent par Marseille"
"Je ne crois pas que l'interdiction de rouler sur les routes espagnoles le week-end sera appliquée un jour. En attendant, il faut des navires performants", souligne M. Pasquier, ajoutant que des critères de limitation d'émissions de CO2 et de sûreté du fret devront être remplis.
Le président de la commission Maghreb de TLF ajoute que les ports de Sète et de Port-Vendres restent des spécialistes de la température dirigée.
Quant au délégué général de BP2S, Jean-Marie Millour, il estime que le conteneur prend de plus en plus d'importance dans les échanges entre le Maroc et la France. Il juge que les lignes France-Turquie et Italie-Tunisie doivent constituer des pistes de réflexion. Et d'évoquer à cet égard la solution du conteneur 45 pieds palletwide...
"Les armateurs doivent étoffer l'offre de transport"
Le spécialiste du "Short sea shipping" rappelle que les accords commerciaux entre l'Europe et le Maroc doivent être gardés en mémoire. Marc Grolleau, président de l'Aftri, estime que "puisque la période noire des conflits sociaux est derrière nous à Marseille, il est grand temps de trouver des solutions innovantes". Il est convaincu qu'"avec des engagements minimum de la profession, nos amis armateurs feront le nécessaire pour étoffer l'offre de transport".