Manifestement, la santé financière des armements de la ligne régulière, recouvrée à la faveur de taux de fret élevés, perturbe les analystes financiers. Deux questions les taraudent : que vont-ils faire de leurs abondantes liquidités ? Si tant est qu’ils cèdent à l’envie consumériste de nouvelles constructions, ces commandes pourraient-elles entraver leur rentabilité ?
La fortune inattendue des compagnies de la ligne régulière est dérangeante. L’usage qu’ils vont faire de cette manne est intrigante…du moins pour les analystes. Le solde de trésorerie global des 14 premiers transporteurs mondiaux s'élevait à 21 Md$ à la fin septembre 2020, soit à peu près le même montant qu'à la fin 2019, mais le très profitable quatrième trimestre devrait garnir les caisses. Leur dette cumulée atteignait les 80 Md$ à l’issue des neuf premiers mois de l’année, en baisse d’à peine 2 Md$ par rapport à la fin de 2019. …
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?