La grand-messe annuelle de l'Union internationale d'assurance maritime (IUMI) a fermé ses portes le 20 septembre après trois jours à débattre à Édimbourg des « mers turbulentes ». Le boom des voitures électriques, équipées de batteries lithium-ion, le pari de la décarbonation avec l'émergence des carburants alternatifs, la superposition des sanctions, la prolifération d'une flotte de navires opérant hors radar, sont autant de nouveaux risques à gérer.
Couvrir les turbulences de la mer, c’est le « business as usual » de tout assureur. Mais depuis 2020, le secteur opère dans un contexte de chaos successifs, du Covid avec ses impacts sur l’inflation jusqu’à la guerre en Ukraine avec ses conséquences en mer Noire (risques de guerre), sur les marchés céréaliers (vraquiers pris pour cibles militaires) et sur les flux énergétiques (explosion d’une flotte de navires opérant dans des conditions opaques et clandestines).Pour l’assurance,…
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