Les cours du Brent, sous influence multiple et particulièrement volatiles, emmènent les combustibles de soute dans leurs montagnes russes. L’écart entre les carburants se creuse. Il est si important à Singapour, le premier hub mondial de soutage, que les exploitants de navires s’en détournent pour s’avitailler ailleurs.
Le spectre de la récession économique mondiale, qui a la capacité de nuisance suffisante pour faire chuter les prix jusqu'à 65 $/baril, et la baisse de la demande rendent le pétrole particulièrement nerveux et entretiennent sa prédisposition naturelle à la volatilité. Après deux jours de déclin les 5 et 6 juillet – sous les 100 $ le baril –, les cours ont rebondi le 7 juillet pour s’ancrer au-dessus du seuil fatidique de quelques dollars.
Les deux références mondiales du brut, le Brent et WTI, ont connu ces derniers jours leur plus forte baisse quotidienne depuis mars, quand les cours s'étaient envolés avec l'annonce d'un embargo américain sur le pétrole…
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